Ce-dernier est bien évidemment revenu sur son transfert du Stade-Français Paris vers le Racing 92.
Gaël Fickou a accepté d’évoquer les supporters Parisiens qui osent le traiter de “traitre” ou de “vendu”.
Il rappelle n’avoir jamais triché sur les terrains et avoir toujours donné son maximum pour le club de la Capitale.
Ce qui lui a fait le plus mal ? Devoir quitter ses amis du Stade-Français. Extrait:
“Je savais que certains allaient dire que j’étais un vendu ou un traitre. S’ils le pensent… Je sais que je me suis toujours donné à 200%. Je n’ai jamais triché que ce soit en club ou en équipe nationale. Et le plus rassurant, c’est que mes amis et ma famille le savent. Ceux qui m’ont critiqué auraient sans doute fait la même chose à ma place. Ce qui m’a fait le plus mal, c’est de quitter mes coéquipiers avec qui j’ai eu des liens forts durant deux ans et demi. Mais il fallait que j’avance et que je pense aussi à moi pour gagner.”
Dans un second temps, il affirme pouvoir comprendre la déception des supporters du Stade-Français Paris. Mais il explique avoir été obligé de faire un choix étant donné la situation. Extrait:
“Je peux comprendre les supporters qui disent que ça ne se fait pas, mais c’est un choix des deux parties. J’étais triste de quitter mes coéquipiers mais content d’avoir un chal^lenge qui me permettra de jouer les phases finales. Ça fait trois ans que j’étais en vacances en juin avec le Stade Français et j’espère que nous aurons l’opportunité de jouer des phases finales avec le Racing et d’aller très loin dans la compétition. Pour moi, c’était une vraie plus-value.”
Pour conclure, Gaël Fickou indique avoir réuni les joueurs Parisiens dans le vestiaire pour leur annoncer son départ vers le Racing 92, il y a quelques semaines désormais. Extrait:
“On s’appelle et on a des groupes Whatsapp. Je me suis fait des frères au Stade Français, et j’en ai déjà au Racing. J’ai fait un rendez-vous avec tous les joueurs dans le vestiaire pour leur dire: “Je sais que ça va vous faire de la peine mais dès la semaine prochaine, je serai avec les gars du Racing”. Le plus dur pour eux, c’était que je parte chez l’ennemi. Et c’est compréhensible. C’est de plus en plus rare qu’un joueur reste toute sa carrière dans le même club.”