Certains ont eu l’impression que l’arbitre du match a cédé aux aboiements de Baptiste Serin pour ainsi faire appel à la vidéo.
Mais la réalité est toute autre : c’est l’arbitre vidéo de la rencontre qui a notifié Alexandre Ruiz que la faute Clermontoise pouvait méritait bien qu’une simple pénalité.
Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, le manager des arbitres du Top 14, Jérôme Garcès a indiqué qu’Alexandre Ruiz a pris la bonne décision en faisant appel à la vidéo. Extrait:
« Sur le fond, la bonne décision a été prise et c’est le plus important; La faute est réelle, elle est délibérée. C’est pénalité et carton jaune. Il faut se positionner dans le cas de figure inverse : si Alexandre Ruiz refuse d’appeler la vidéo, que les ralentis arrivent ensuite et qu’on voit qu’il s’est trompé, la polémique aurait été dans l’autre sens. »
S’il concède qu’Alexandre Ruiz aurait pu communiquer d’une manière plus claire pour éviter une telle polémique, Jérome Garcès confirme que le plus important dans cette affaire reste que la bonne décision ait été prise sur le terrain. Extrait:
« C’est un problème de communication, plutôt que de décision. Des faits similaires arrivent régulièrement, au cours de la saison. Seulement, en général, l’arbitre cherche à gagner du temps avec le joueur, le temps que les ralentis arrivent jusqu’à son assistant vidéo. Ensuite, s’il y a effectivement matière à modifier la sanction, l’arbitre vidéo alerte son arbitre central qui va vérifier les images. Dans le cas qui nous intéresse, la faute est clairement délibérée et Alexandre Ruiz aurait été alerté quand les ralentis seraient arrivés. Qu’importent les réclamations du joueur, l’issue aurait été la même. Sur la communication, il aurait certainement pu mieux faire. Mais j’y reviens : il a pris la bonne décision. C’est le plus important. »