Selon elle, il ne pensait qu’à cela tous les jours : racheter le club de Béziers. Extrait:
“Je pense à tous les jours ayant précédé sa mort. Il était trop… Il était trop sur ce club de Béziers. Toute sa tête était là-dedans. Il ne pensait plus au vin, plus à rien. Il disait tout le temps : « Comment vais-je faire, Loretta ? À quel moment va-t-on pouvoir racheter ? Et t’en penses quoi, toi, de tout cette histoire ? » Il ne parlait que de ça.”
Il n’hésitait d’ailleurs pas à montrer à sa femme des vidéos de joueurs qu’il souhaitait recruter à Béziers. Extrait:
“À 2 heures du matin, Christophe me montrait des vidéos de joueurs qu’il voulait recruter. Il disait : « Regarde le ! C’est un vrai boucher ! » Il était comme un gamin devant des bonbons. Il avait envie de partager cette aventure. Béziers, c’était son nouveau bébé.”
Et lorsqu’il s’est rendu compte que le projet allait tomber à l’eau, il a commencé à sombrer. Extrait:
“Quand il s’est rendu compte que le rachat ne se ferait pas, il a sombré.”
Et selon des rumeurs qui lui sont arrivées jusqu’aux oreilles, les soi-disant milliardaires du pétroles n’existeraient pas. Extrait:
“On m’a dit que les milliardaires du pétrole vivaient dans un HLM du XIXe arrondissement, qu’ils vivaient des aides de l’État, que tout n’était qu’un mensonge. Je ne peux le croire. À quoi bon, de toute façon… J’ai vu sur les réseaux sociaux qu’ils pensaient encore au club de Béziers… Les concernant, je ne tiens pas compte des rumeurs qui me sont récemment revenues aux oreilles.”
Mais Christophe Dominici ne voulait pas le croire. Extrait:
“Oui, il a douté. Tout ça le tracassait. Il ne savait plus où était la vérité. Il me disait : « Loretta, c’est trop gros… Ce n’est pas possible… Je ne peux croire que tout soit faux. »”
Loretta Denaro l’affirme : juste avant son décès, Christophe Dominici était soucieux et perdu. Extrait:
“Il était soucieux. En fait, il ne comprenait pas ce qui se passait avec Béziers. Il y avait des informations de tous les côtés. Des informations contradictoires. Il était perdu, en somme.”