Ce-dernier a indiqué être très heureux de cette qualification car il est de plus en plus difficile d’atteindre ce top 6.
Il précise cependant qu’il ne s’agit que d’une étape et qu’il espère que ses joueurs restent très ambitieux pour le reste de la compétition. Extrait:
“On est très heureux. C’est de plus en plus difficile de se qualifier. Tous les clubs de Top 14 travaillent très bien, de mieux en mieux. Arriver à être dans les 6 quand au moins 11 équipes espèrent se qualifier au début de la saison, c’est une très belle performance. Cela valide aussi le travail de tout un club depuis de nombreuses années et ça nous permet de rentrer dans la bataille pour aller le plus loin possible. C’est un sentiment agréable mais cela reste une suite logique. C’est uniquement une étape. On se doit d’être plus ambitieux qu’une simple qualification, je l’ai toujours dit et depuis longtemps. On ne se rappelle pas des clubs qui se sont qualifiés mais seulement de ceux qui ont gagné.”
Il explique pourquoi cette saison, l’UBB a réussi à atteindre le top 6. Extrait:
“Le club a grandi, il s’est structuré. Puis, depuis l’an dernier, nous avons un effectif d’une qualité que nous n’avions jamais connue avant. Et c’est aussi tout le mérite de Christophe Urios et de son staff d’avoir su apporter une force supplémentaire à cette équipe.”
Lorsque le journaliste lui demande si ce n’était pas trop pesant de rater la qualification chaque saison, Laurent Marti relativise. Extrait:
“Ce que les gens n’ont jamais voulu admettre, c’est qu’on ne se qualifiait pas et qu’on mourait à peu de points, mais on était toujours le neuvième ou le dixième budget du Top 14. On n’était pas dans la situation du club qui dépense beaucoup d’argent mais qui n’y arrive pas. On était plutôt, selon moi, le club qui travaillait bien, mais à qui il manquait un truc pour franchir le dernier palier. Ce n’est pas pareil. Et ça s’est joué à rien du tout. En 2015, Oyonnax nous passe devant pour la sixième place à la dernière journée, ça tient à une pénalité manquée par Lionel Beauxis à 20 mètres face aux poteaux.”
Pour conclure, Laurent Marti est revenu sur sa décision de recruter Christophe Urios. Il explique que tout s’est passé de manière très rapide. Extrait:
“Quand je suis entré en contact avec Christophe, plusieurs choses m’intéressaient en lui. Le fait qu’il ait déjà gagné, et pas toujours avec des effectifs incroyables, même si on revoit encore cette année que Castres est une équipe de qualité. Je savais que Christophe était un gros bosseur, rigoureux, quelqu’un de caractère, ce qui manquait un peu à Bordeaux. Et j’étais persuadé qu’il saurait s’adapter au contexte local. Dès le premier entretien, avant même que je lui pose la question, il m’avait dit : “Laurent, je sais très bien quel est l’ADN et le jeu de l’UBB et je sais très bien m’adapter à l’identité locale.” Donc il n’y a même pas eu de débat entre nous.”