Bernard Laporte est revenu dans les colonnes du Midi Olympique sur ces dernières semaines agitées avec l’éviction de Guy Novès et la nomination de Jacques Brunel et son staff.
Le président de la FFR a expliqué apporter une révolution au système avec l’inclusion régulière de managers du TOP14 dans les discussions : “Il est important que les Azéma, Mola, Galthié, Mignoni ou Collazo se sentent investis pour le XV de France. viendront lundi 8 janvier à la première réunion plénière de la commission de suivi des internationaux. Et c’est le point de départ. Je savais, au début, qu’il nous serait difficile de tout mettre en place pour le Tournoi. Pourtant, oui, on a renversé la table. C’est une révolution culturelle qui est en marche. Le 8, c’est le premier pas. Et on va y arriver ! Ce n’est pas une lubie de ma part, mais bel et bien un changement de politique avec en ligne de mire 2019 mais aussi 2023. Cela va perdurer.”
Et pour apporter ce changement, pas d’autre choix pour Bernard Laporte que de se séparer de Guy Novès : “C’était une décision extrêmement difficile à prendre, car j’ai toujours le plus grand respect pour l’homme. J’ai mis du temps à basculer mais, après s’être pris un premier mur en 2015, on a foncé dedans à nouveau en 2017. Je le répète, il ne s’agit pas de changer un homme, mais de changer de projet. De ligne directrice. Avec Jacques, depuis cinq jours, on multiplie les coups de téléphone avec les gens concernés, et les retours sont excellents. Tous sont conscients qu’il fallait changer de politique dans l’intérêt général du rugby français. Et eux aussi sont enthousiastes ! Vous allez voir, c’est une vraie bonne idée, issue de l’audit réalisé par Serge Simon et cela va porter ses fruits.”