Ce-dernier n’a pas hésité à exprimé son dépit suite à cette défaite sur le fil.
Il revient notamment sur cette dernière action et ce cafouillage entre Teddy Iribaren et Melvyn Jaminet.
Il regrette énormément cette action finale qui a été fatale aux Bleus. Extrait:
“C’est dingue de perdre de cette façon. On peut toujours se poser la question : « Pourquoi ne pas avoir joué ce dernier ballon à la main ? ». Ou « pourquoi n’a-t-on pas été chercher une touche plus longue ? » C’est comme ça. Ça tombe sur Iribaren qui venait de rentrer, qui est un mec expérimenté, qui a la tête sur les épaules, qui est un stratège. Il a sûrement paniqué, filé le ballon comme une patate chaude à Jaminet qui ne s’y attendait pas. Et voilà. C’est quand même couillon car cette équipe avait fait ce qu’il fallait pour débuter sa tournée de la meilleure des manières. Quand je pense que ça fait plus de trente ans qu’une équipe de France n’a plus gagné en Australie…”
Selon lui, les joueurs se sont peut-être relâchés en toute fin de rencontre estimant que le match était gagné. Extrait:
“Inconsciemment, les mecs se sont peut-être dit qu’une fois la conquête du ballon acquise, c’était gagné. Mais franchement, c’est tellement dingue…”
Par ailleurs, Marc Lièvremont estime que l’arbitre de la rencontre a été étonnamment indulgent avec les joueurs Français sur cette rencontre. Extrait:
“Même si les Bleus ont commis beaucoup de fautes, ça n’a jamais été des fautes énormes d’antijeu. Et puis, il fallait bien que les Australiens réagissent, ils ont été tristes pendant un long moment en première mi-temps. Voir même pathétiques. De façon étonnante, pour un arbitre de l’hémisphère Sud, il a été très tolérant avec nos joueurs. Sur les trois ou quatre fautes successives dans la zone de marque juste avant la mi-temps, d’autres arbitres auraient sorti un carton jaune. L’équipe de France s’en est quand même bien tirée.”
Pour conclure, Marc Lièvremont juge le coaching de Fabien Galthié. Selon lui, ce coaching est arrivé un peut tardivement. Extrait:
“J’ai trouvé qu’il avait été tardif. Mais bon… Le staff, grâce aux GPS, a bien plus de données que nous, qui sommes à l’autre bout du monde. Mais je m’attendais à un coaching plus rapide, notamment avec six avants sur le banc des remplaçants. Peut-être dès le début de la seconde période.”