Ce-dernier a expliqué avoir toujours eu l’âme d’un entrepreneur.
C’est pour cette raison qu’il a rapidement investi dans plusieurs affaires lorsqu’il jouait encore au rugby. Extrait:
“J’ai toujours eu au fond de moi une âme d’entrepreneur. Quand je jouais, j’ai investi dans différentes affaires, essentiellement par affinités. J’ai acheté des restaurants, une salle de cross fit, j’ai pris des parts dans une boîte de nuit, entre autres… Mais avec le temps, on élague. Parce qu’entre le temps qu’on y passe et le retour sur investissement réel, il s’agit de faire la part des choses.”
Il énumère ces différentes affaires. Extrait:
“Il y a déjà le club de Blagnac dont je suis devenu un des actionnaires principaux, à un moment où le club se trouvait dans une situation difficile et devait réfléchir à comment, sur l’aspect business, il pouvait créer un modèle d’économie réelle autour du lui. Et il y a cette entreprise d’événementiel, Sport UnlimiTECH, que j’ai imaginée pour créer des passerelles entre le monde du sport et celui de l’innovation technologique. C’est une filière que j’ai vraiment à cœur d’explorer, car je suis persuadé qu’il y a en France beaucoup d’intelligence à mettre au service du sport.”
Aussi, Frédéric Michalak a investi dans l’entreprise du champion de roller Taïg Khris. Extrait:
“J’ai eu de bonnes et de mauvaises expériences, qui n’ont pas duré longtemps. Mais ces échecs font que tu te relèves et sont riches d’enseignements. Cela m’a permis de nourrir d’autres projets, comme la reprise de mes études au travers d’un MBA. Tout ça a logiquement fait que je n’investis plus de la même manière… Par exemple, j’ai mis des billes dans la boîte de Taïg Khris (champion de roller détenteur de plusieurs records du monde), Onoff, une start-up qui cartonne. J’aime soutenir ce genre de projet, parce que j’ai senti dès le départ que j’avais affaire à quelqu’un de vraiment passionné et déterminé. C’est ça qui fait la différence, à mes yeux.”
A côté de ces investissements, Frédéric Michalak a plusieurs contrats qui lui permettent de bien vivre. Extrait:
“J’ai la chance d’avoir plusieurs contrats à côté de ma vie d’entrepreneur notamment des contrats d’image, qui me permettent de bien vivre. Il ne faut pas le cacher. J’ai parfaitement conscience qu’on ne gagne pas d’argent avec un club de rugby. On en perd, surtout… Mais ça n’empêche pas de vouloir trouver le modèle qui lui permette de bien vivre. C’est un investissement passion. Quant à Sport UnlimiTECH, c’est une marque qui est susceptible d’évoluer. Sa vocation, ce n’est pas de réaliser d’énormes profits qui permettent de verser d’énormes dividendes, mais d’aller vers la rentabilité. Si cela peut permettre de nourrir quelques bouches, tant mieux, mais l’idée est surtout de contribuer à la promotion du savoir-faire français dans la haute technologie au service du sport, un domaine où nous sommes clairement en retard sur d’autres pays.”