Guy Novès a répondu à Christian Dullin, secrétaire général de la FFR, qui l’avait vivement tancé il y a quelques jours, par l’intermédiaire de son avocat.
Le Midi Olympique en publie une bonne partie. Guy Novès y dénonce les mensonges de la FFR, que ce soit sur son salaire, ses indemnités de licenciement et dénonce l’objectif de lui nuire :
“Il est regrettable en premier lieu que Monsieur Dullin […] puisse indiquer que la rétribution de Monsieur Guy Novès s’élevait à 40 000 € par mois et que la rupture de son contrat représenterait une charge pour la Fédération Française de Rugby de 3 millions d’euros qualifiées « d’indemnités de licenciement », alors d’une part que sa rémunération effective était largement moindre et d’autre part et surtout que la rupture anticipée pour faute grave de son contrat de travail l’a au contraire, privé de toute indemnité de rupture et de toute rémunération, avec effet immédiat.”
Guy Novès pointe également du doigt le double discours de Bernard Laporte à son égard : “En outre, il est constant que Monsieur Bernard Laporte a porté dans le cadre de la campagne électorale qui l’a conduit à la Présidence de la Fédération Française de Rugby, l’information selon laquelle il mettrait fin à l’engagement de Monsieur Guy Novès dès son élection, même s’il a, avant cette échéance, diffusé un message contraire.”
Le ping pong médiatique continue, et il n’est pas certain que de ce grand déballage le rugby sorte gagnant.