Ce samedi s’est disputée la troisième et dernière étape du SuperSevens avant l’étape finale programmée le 13 novembre prochain à Paris La Défense Arena.
Problème : cette compétition de rugby à VII organisée par la Ligue Nationale de Rugby n’est pas du goût de tous.
En effet, les clubs du Top 14 ont pour obligation d’envoyer trois joueurs professionnels pour chacune des étapes. Or, certains clubs rencontrent déjà des problèmes d’effectif durant la préparation de cette nouvelle saison 2021 / 2022 entre les internationaux Français, les internationaux étrangers et les joueurs blessés.
Le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Christophe Urios n’a pas mâché ses mots.
Interrogé via Rugbyrama, ce-dernier estime qu’organiser le SuperSevens à ce moment de l’année est un non-sens total. Extrait:
“Je ne suis pas contre le rugby à sept, même si je ne suis pas très fan. Mais je ne crois pas au VII pour faire du XV. Je vois le VII comme une discipline spécifique, même si nous pouvons y trouver des choses intéressantes dans la formation. Ce que je dis, c’est que dans notre situation, c’est à dire après une saison très compliquée, avec des internationaux en vacances, nous coller comme ça trois tournois, c’est un non-sens.”
Dans la foulée, Christophe Urios affirme avoir respecté le règlement en envoyant toujours trois joueurs professionnels aptes, tandis que certaines équipes ne jouent pas toujours le jeu et envoient des joueurs professionnels blessés qui ne jouent finalement aucun match. Extrait:
“Mais je voudrais préciser que l’UBB a envoyé trois joueurs professionnels à chaque étape et toujours des joueurs valides. Des gars qui ont fait le Tournoi. Je sais qu’il y a des équipes qui envoient des joueurs blessés. Ce n’est pas bien. Je le dis, j'”ouvre ma gueule”, mais je respecte le cadre. Il y en a qui ne disent rien, mais qui ne respectent pas le cadre. Ce n’est pas bien. C’est un vrai problème… Mais c’est le Top 14.”