L’Union Bordeaux-Bègles va renouer avec ses supporters, ce samedi après-midi, à l’occasion de la deuxième journée du Top 14.
Le Stade Chaban-Delmas sera bien garni pour la réception du Stade-Français Paris.
Interrogé en conférence de presse, le manager Bordelais Christophe Urios a expliqué toute l’importance du public dans les tribunes. Extrait:
“Forcément ça fait quelque chose ! Même s’il n’y a personne dans les tribunes, on fait notre métier mais on est encore plus heureux de pouvoir le partager. Quand les gens viennent au stade, c’est pour vivre une émotion, passer un bon moment. On ne parle même pas ici de gagner ou de perdre (même si on préfère gagner !) mais surtout d’être rassemblés autour d’une équipe, du jeu. Quand ils sortent, j’ai envie que les gens puissent se dire « P’tain, cette équipe, elle vaut le coup ! »
Cette agitation, cette pression, cette passion, tu la sens et c’est elle qui te pousse à brûler le 1 % de plus que l’adversaire. Je ressens aussi la crispation. Quand t’es pas bon, quand t’es maladroit, le public est tendu et cela peut avoir un impact négatif sur le groupe.”
Christophe Urios l’affirme : l’ambiance du rugby le prend aux tripes, ça le transcende. Extrait:
“Partageons ! Je sais, aujourd’hui, il fait beau, les gens vont peut-être aller se balader, surtout à Bordeaux, il y a de belles choses à voir. Mais au stade, peuchère, tu ne vis pas les mêmes émotions que sur le sable ou dans les vignes. On a tellement de belles choses à faire, faisons-les ensemble. Ce que j’aime, c’est voir arriver le monde au stade : ça arrive d’un peu partout, il y a les gosses avec les yeux grands ouverts en voyant le bus des joueurs arriver, voir le peuple qui se presse et l’odeur des merguez qui cuisent parce qu’on sait tous que ça promet un moment de partage. Tout ça, c’est le rugby que j’aime. Ça me prend aux tripes et ça me transcende parce que cela me donne une responsabilité forte d’apporter du plaisir à tous ces gens qui sont venus rien que pour nous et pour le jeu. Et cette jolie pression, je l’adore.”