Le troisième ligne du LOU Rugby passé notamment par le Stade-Toulousain, Gillian Galan a malheureusement été contraint de mettre un terme à sa carrière au moins de juin dernier, à seulement 30 ans.
Lors d’un entretien accordé à “Poulain Raffute”, émission diffusée sur Rugbyrama, le joueur explique la raison de cette fin de carrière précipitée.
Il indique notamment avoir été victime du syndrome de l’artère poplitée piégée.
Il explique en quoi cela consiste. Extrait:
“Je pars de Toulouse pour Lyon en juin 2021. On commence à s’entrainer. Premier entrainement physique : au bout de 30 minutes, je ne sentais plus mon pied, il était froid. Je me dis que c’est peut-être le début et que je n’étais pas en forme à cause du confinement. Deuxième entrainement pareil. Donc je me dis qu’il y a peut-être un problème et qu’il faut que j’ aille voir les docteurs.
Je fais une IRM lombaire pour voir s’il n’y a pas un nerf qui est bloqué et non, il n’y a rien. Ensuite, je fais un doppler pour vérifier les artères. On vérifie toutes les artères et tout va bien. Au pied, il me dit qu’il y en a une qui ne marche pas. Il en regarde une autre et il voit qu’elle commence à se boucher. Il me dit que si c’est physiologique et que ça vient de mon sang, le rugby c’est terminé. Je suis donc un peu déconfit.
Puis il regarde l’artère derrière le genou et il constate qu’elle n’est pas du tout collée à la veine alors qu’elle doit l’être. Et le tendon du mollet s’était développé autour de l’artère. C’est l’équivalent d’un tuyaux. Comme le mollet est plus forte que l’artère, ça étouffe l’artère, le sang gonfle, ça fait des boules et tout le sang repart ensuite. Sauf que les artères du pieds sont toutes petites par rapport à celle du mollet. Donc le temps que le sang passe, le sang se coagule. Il m’a dit que cette opération se voit surtout chez les judokas et les cyclistes. Je suis le premier rugbyman professionnel à m’être fait opérer de cela.”