Le troisième ligne du Racing 92, Yoan Tanga s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer sa carrière.
Dans un premier temps, ce-dernier indique clairement ne pas être issu d’une famille rugby. Extrait:
« Je ne suis pas issu d’une famille rugby. Mon père était catcheur professionnel en Afrique. Même si le catch, c’est du faux, papa fut un vrai combattant : il a fait de la boxe et de la lutte. Le goût du combat. je le tiens de lui. Il est désormais pasteur. Nous sommes chrétiens évangéliques. La foi prend toute la place dans ma vie. Ça m’aide aussi à relativiser : à côté de la puissance du seigneur, tout est finalement très léger. »
D’ailleurs, au départ, il ne souhaitait pas jouer au rugby mais faire du football. Extrait:
« Au départ, ce sport ne m’emballait pas du tout. Je ne voulais rien savoir : moi je voulais devenir footballeur et marcher dans les pas de mon idole Juninho. J’étais pas mal sur le terrain, même si je cassais trop les attaquants adverses. J’ai malgré tout intégré le club de rugby de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) et pour moi, le déclic a eu lieu au soir de finale de la Coupe du monde 2011. J’ai pleuré devant ma télé, ce jour-là. »
Finalement, il s’est inscrit à une détection rugby, du côté de Castres. Extrait:
« Un jour où j’étais seul chez moi, j’ai tapé sur Google : « détection rugby ». Le premier lieu à apparaître dans la liste fut celui de Castres. Je ne savais pas où c’était mais je me suis inscrit. Tout a débuté ainsi. »
Finalement, c’est du côté du SU Agen qu’il débute réellement sa carrière. Extrait:
« Je ne vous cache pas que les premiers temps, dans le Sud, ce fut plutôt chaud. Moi qui viens du 93, je ne comprenais pas leurs expressions. Pour dire « je vais mettre mon sac dans le coffre », ils disaient : « je vais mettre ma poche dans la malle ». C’était étrange, quoi ».
Pour conclure, Yoan Tanga affirme que son modèle est un certain Yannick Nyanga. Extrait:
« Au rugby, mon modèle s’est toujours appelé Yannick Nyanga. Sur les réseaux sociaux, mon pseudo était d’ailleurs « Yoan Nyanga ». J’ai tout de suite accroché avec Yannick, qui vient du Congo. comme moi. Si j’ai choisi le Racing, c’est aussi parce qu’il était là… »