Le pilier droit international Néo-Zélandais Charlie Faumuina est arrivé dans les rangs du Stade-Toulousain en 2017, en provenance des Blues.
Lors d’un long entretien accordé au Midi Olympique, le joueur Néo-Zélandais a expliqué sa décision de quitter son pays et sa sélection pour rejoindre la France et plus précisément Toulouse.
Il ne le cache pas : rejoindre Toulouse est également une manière, pour lui, de sécuriser l’avenir de sa famille sur le plan financier. Extrait:
“La décision a été difficile à prendre. Ce n’était pas facile de quitter mon pays. Mais je suis arrivé à un point où je prenais moins de plaisir à jouer, j’avais besoin de changement. Et puis on ne va pas se mentir : financièrement, signer ici me permettait d’assurer l’avenir de ma famille. On ne peut pas dire qu’on n’est pas venu pour ça, car de toute évidence, la dimension financière est souvent présente dans les transferts d’un hémisphère à un autre. Après, l’argent n’explique pas tout. Comme je vous le disais, j’avais besoin de retrouver l’étincelle. J’ai adoré tout le temps passé aux Blues ou avec les All Blacks, mais je voulais découvrir quelque chose de différent.”
Par ailleurs, Charlie Faumuina concède que les All-Blacks lui manquent. Pour autant, il affirme que tout cela est derrière lui désormais. Extrait:
“Bien sûr que ne plus jouer avec eux me manque, car ce qu’il se passait dans cette équipe était très spécial. Chacun se préoccupait de l’équipe avant tout. Ce qui me manque, c’est cette camaraderie parce que j’ai vécu des trucs forts avec eux. Mais franchement, j’ai fait mon temps avec les Blacks, et je suis très heureux de ce que j’ai fait. Je ne peux pas me retourner et me dire que j’aimerais y retourner. Je profite autant des moments passés ici, au Stade toulousain.”
Lorsque le journaliste lui demande s’il pourrait retourner jouer pour les Blacks si le sélectionneur le rappelait, Charlie Faumuina en doute énormément. Extrait:
“Franchement, je ne sais pas si j’en serais capable… Je pense que je n’ai plus le niveau. Il me semble très très improbable que les All Blacks aient besoin de moi. S’ils le faisaient, c’est qu’ils seraient vraiment désespérés ! (rires)”