A la 61ème minute du match des Bleus contre les All-Blacks ce samedi soir au Stade de France, l’ouvreur international Français Romain Ntamack réussit une incroyable relance depuis son en-but, pressé par plusieurs joueurs Néo-Zélandais.
Cette action a clairement permis au XV de France de repartir de l’avant et de remettre un coup sur la tête des Néo-Zélandais.
A l’issue de la rencontre, Antoine Dupont, Melvyn Jaminet, Cyril Baille et Fabien Galthié sont revenus sur cette incroyable action menée par Romain Ntamack.
Antoine DUPONT : “Cette action arrive quand on commençait à subir. Le risque était de mettre le frein à main et de s’arrêter de jouer, laisser l’adversaire dominer jusqu’à la fin. On avait pris des essais, il y avait un jeu au pied bien tapé mais nous avons été plusieurs à nous replier pour aider Romain qui ne savait pas trop s’il était rentré le ballon dans l’en-but ou pas. Il joue très bien le coup, on remonte terrain et on finit à cinq mètres de l’en-but adverse avec un carton jaune contre eux. Psychologiquement, cela a fait du bien. Ce sursaut de fierté nous a fait beaucoup de bien.”
Fabien GALTHIE : “Ce moment est incroyable dans ce match. En début de deuxième mi-temps, nous avons eu un temps faible, puis très faible. C’était très étonnant jusqu’à ce moment où Romain et les joueurs derrière lui décident de dire stop : « On reprend le contrôle du match ». La présence de trois joueurs autour de Romain a permis de déclencher la relance, comme si lui et l’équipe avaient dit : « ça suffit, on a donné assez points.”
Melvyn JAMINET : “Le coup de pied était très dangereux et Romain Ntamack sort d’une situation assez incroyable. Quand je le vois relancer, je me dis qu’il faut tout donner pour être à son soutien. J’arrive à arriver à sa hauteur et il me sort une magnifique passe à l’aveugle.”
Cyril BAILLE : “J’ai crié de toutes mes forces, cette action est magique. Elle nous remet dans le match. Depuis le bord du terrain, on a fait le maximum pour pousser derrière eux. Même si on crie et qu’ils ne nous entendent pas, on a poussé fort sur le bord du terrain.”
L’action est à retrouver ci-dessous :