En 2017, le président de Montpellier, Mohed Altrad prenait la décision de se séparer de son manager général, à savoir le Sud-Africain Jack White.
Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, le patron du MHR explique avoir vu défiler beaucoup de techniciens à la tête de son équipe depuis son arrivée au club. Extrait:
“En dix ans, il y a eu Fabien Galthié, Jack White, Vern Cotter et Xavier Garbajosa. Chacun a apporté sa contribution. Le pauvre Jack White est arrivé dans une situation de marasme. Il a fait ce qu’il a pu pour sauver la saison. Il nous a fait pratiquer les basiques du jeu de rugby : conquête, défense, jeu direct. Tout le monde comprenait ce qu’il voulait faire mais nous n’avions pas un effectif bâti pour ce jeu dur. On s’est sauvé néanmoins.”
Mohed Altrad explique ensuite pourquoi il a décidé de se séparer de Jack White. Extrait:
“Il était sous contrat et a candidaté pour entrainer l’équipe d’Angleterre. Je n’ai pas apprécié. Normal, non ?”
En 2017, Jack White expliquait ne pas regretter d’avoir postulé pour devenir sélectionneur de l’Angleterre malgré son contrat avec le club de Montpellier. Extrait:
“On ne peut pas dire que quelque chose s’est cassé. Sa réaction a été normale, je la comprends. Il doit penser que Vern peut venir à Montpellier pour huit ans, c’est peut-être plus important pour lui. Mais je ne pouvais pas mentir à mon président. Quand il m’a demandé : « Veux-tu prendre le poste de sélectionneur de l’Angleterre ? », je lui ai répondu oui. Je n’allais pas lui dire non. Quel entraîneur refuserait d’entraîner une telle équipe ? Il était hors de question de mentir. Si c’était à refaire, je referais exactement pareil.
Mohed a vu que Vern Cotter était disponible et que c’est un entraîneur qui fait de grandes choses avec Clermont. Il a pensé que Montpellier était au même endroit que l’ASM avant que Vern Cotter n’arrive et il s’est dit que cet entraîneur pourrait amener son club à l’endroit où est désormais Clermont.”