Toujours très remonté, Guy Novès n’a pas digéré son licenciement du poste de sélectionneur du XV de France.
Dans une nouvelle interview donnée au Parisien, il revient sur les circonstances de cette éviction : “Cela a été violent, comme une agression qui est arrivée dans mon dos. Ça a déclenché une fatigue physique, morale, mentale très importante.”
Il rejette une partie de ses difficultés sur les interventions de Serge Simon, vice-président de la FFR, qui auraient sapé son autorisé et déboussolé les joueurs : “Ses interventions pendant cette période-là ont altéré l’efficacité de mon discours. Comme quand il a souhaité parler aux joueurs après un match en Afrique du Sud, ou lorsqu’il a autorisé deux joueurs du Stade Français à quitter le groupe alors que j’avais dit le contraire… Ce sont des moments que je n’avais jamais connus dans ma carrière d’entraîneur. Cela a sapé mon autorité. Les joueurs n’ont plus su qui écouter, quel chemin suivre”.
Hors de question pour lui de trouver un accord avec la FFR, comme l’ont fait ses adjoints, il veut rendre coup pour coup : “Je m’entretiens beaucoup avec mes avocats. Je suis à l’affût de tout ce qui se passe. Je laisse mes avocats suivre le dossier, mais je suis préparé pour aller au bout de la procédure; Je veux défendre mon honneur, et ne pas décevoir tous ceux qui m’ont ont exprimé leur soutien, que ce soient des anonymes sur les réseaux sociaux, ou des dizaines et des dizaines de messages de joueurs, présidents de clubs, entraîneurs d’autres sports, personnalités politiques de tous bords”.
La bataille juridique devrait durer plusieurs mois et devrait à nouveau donner lieu à de sacrées passes d’armes.