Le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti s’est confié via le journal Sud-Ouest pour évoquer le retour de la jauge des 5 000 supporters dans les stades, à partir du 3 janvier prochain, en raison de la crise sanitaire.
Pour Laurent Marti, il est peut-être temps de se dire qu’il faut désormais vivre avec le virus car la vie ne peut pas s’arrêter constamment. Extrait:
“On sait qu’on ne pourra pas faire appel à la générosité des Bordelais en permanence. Il y a eu des aides de l’État mais elles n’ont pas tout compensé. Donc j‘ai envie de dire que si ça redémarre, il faudra des vraies compensations. Mais on n’est pas dans le pire des cas. Déjà, on a joué pas mal de matches. C’est le premier point positif. Et puis je ne peux pas croire que cela va durer. Je pense qu’on est dans une phase où le gouvernement calme le jeu. C’est une décision très temporaire. Et puis il faut peut-être se dire que le Covid, on va tous vivre avec. La vie ne peut pas s’arrêter, la société ne peut pas supporter de trop grandes restrictions. Et puis il ne faut peut-être pas se montrer trop alarmiste.”
Ce qui va le plus impacter l’UBB sur le plan économique ? Les restrictions au niveau des réceptions d’après-match. Extrait:
“Le drame pour nous sur le plan financier, au-delà de la billetterie, c’est quand on nous empêche de faire des réceptifs pour les partenaires. Les recettes tombent très vite. La chance pour l’UBB aujourd’hui, c’est de pouvoir faire le match de Biarritz dimanche dans des conditions normales. Comme nous l’avons fait contre Leicester, les gens seront servis assis. Ensuite, durant les trois semaines suivantes, nous n’aurons que la réception des Scarlets à Chaban-Delmas si la Coupe d’Europe se joue encore.”
Enfin, Laurent Marti rappelle que son club a connu un déficit de 12 millions d’euros environ, la saison dernière. Extrait:
“Notre déficit prévisionnel s’est situé entre 11 et 12 millions d’euros entre la perte de la billetterie, la perte des buvettes qui constituent une source de recettes non négligeables car elles fonctionnent très bien. Et la perte du partenariat qui était lié au réceptif.”