Ce samedi après-midi, le Stade-Toulousain s’est incliné sur la pelouse des London Wasps à l’occasion de la troisième journée de Champions Cup (30-22).
A l’issue de la rencontre, le manager Toulousain Ugo Mola a exprimé sa frustration et son agacement.
Il peste contre le manque de réalisme de son équipe.
Selon lui, ses joueurs sont tombés dans le panneau et n’ont pas su profiter de leur supériorité numérique.
Ugo Mola précise également avoir remarqué certaines choses qui l’ont dérangé dans le comportement de ses joueurs. Extrait:
“On a eu beaucoup d’opportunités mais très peu de réalisme. Les Wasps font quasiment le match sans faute et nous, on est tombés dans le panneau : beaucoup d’imprécisions, de fautes sur les phases de conquête… On n’a pas su profiter de la supériorité numérique ni de nos ballons dans l’avancée, on n’a pas su trouver la bonne mesure. Il n’y a pas trop de positif à retirer. L’énergie était de leur côté : ils se sont livrés, parfois à la limite. Mais nous, on n’a pas su avoir la patience nécessaire pour multiplier les temps de jeu qui nous auraient permis de marquer au moins une fois de plus… On a tout payé cash aujourd’hui. J’espère que c’est un problème de rythme mais il y a quand même des choses qui m’ont fortement dérangé.
C’est un arrière-gout d’inachevé, frustrant… Il y a beaucoup de choses à dire et à regarder, mais je vais essayer de prendre le temps de bien analyser pour ne pas dire des choses que je regretterai par la suite, mais il a manqué des ingrédients cet après-midi. J’ai vu un état d’esprit porté sur le jeu, c’était évident, mais pour autant, à chaque décision arbitrale, tout le monde levait les bras… et ça, ce n’est pas nous. On va donc se reconcentrer sur l’essentiel et remettre les choses dans l’ordre.”
Il demande désormais à ses joueurs de se remettre au boulot. Extrait:
“Je ne sais pas si la baraka nous a permis de gagner mais je crois surtout que c’est souvent une histoire de dynamique collective. On peut expliquer ce qu’on veut, à commencer par moi. La meilleure des manières de se remettre la tête en place, c’est de jouer au rugby et d’enchaîner. En disputant deux matchs en six semaines, on sent qu’il nous manque un petit ingrédient, ou ce lien collectif qui est très important à ce niveau. Il faut vite le retrouver. Après un début de saison maîtrisé de la tête et des épaules, on balbutie aujourd’hui notre rugby. Ce n’est pas ce que l’on souhaite faire. On doit baisser la tête, se remettre au boulot et trouver de la cohérence pour éviter d’être encore l’équipe qui n’a pas les bons rebonds. Les bons rebonds sont pour les bonnes équipes.”
Toulouse devra s’imposer contre les Blues de Cardiff, le week-end prochain à Ernest-Wallon pour valider sa qualification pour les huitièmes.