Le consultant rugby de RMC Sport, Denis Charvet s’est confié au sujet du match de l’équipe de France à venir contre l’Irlande, programmé ce samedi après-midi au Stade de France à l’occasion de la deuxième journée du Tournoi des Six-Nations.
Ce-dernier l’affirme : il n’y a pas de favori pour cette rencontre.
Une chose est sûre cependant selon lui : si l’équipe de France gagne, elle ira au Pays-de-Galles avec énormément de confiance.
En cas de défaite par contre, il sera très dur pour les Bleus de remporter le Tournoi. Extrait:
“Il n’y a pas de favori pour moi. Le collectif Irlandais m’a bluffé contre la Nouvelle-Zélande et contre le Pays-de-Galles. Ils récitent un rugby sobre, juste et équilibré. Chaque joueur sait ce qu’il a à faire et la partition qu’il doit jouer. Ils sont disciplinés et mettent de la vitesse dans le jeu. Est-ce que c’est parce que le Pays-de-Galles est moins fort ? On peut le souhaiter. Mais le penser je ne crois pas car c’était une vraie démonstration Irlandaise.
Ca va être un énorme combat. Ce match va se jouer sur la discipline et sur la gestion des leaders de jeu. C’est important de garder la lucidité dans un match où on va dépenser énormément d’énergie et qu’il y aura beaucoup d’intensité. Ca va surement se jouer dans les dernières minutes. Je pense que c’est le match le plus important pour l’équipe de France dans la mesure où, quelle que soit l’issue, si on gagne il y aura une vraie dynamique qui va s’enclencher et on aura des certitudes. Si on perd, ce sera très compliqué de gagner ce Tournoi car on va aller en Ecosse et au Pays-de-Galles. Ce match va déclencher beaucoup de choses et surtout, il faudra envoyer des signaux forts aux adversaires. Si on gagne contre l’Irlande avec la manière on pourra aller jouer au Pays-de–Galles avec beaucoup de confiance et de la crainte chez l’adversaire.
Mais il n’y a pas de véritable piège. Le seul piège c’est de ne pas être à la hauteur défensivement. On l’a vu que dans les gros matches, les Bleus ont fait preuve d’une grosse solidarité défensive. Si on n’est pas solidaires défensivement, ça ne marchera pas car ils sont très fort et c’est très difficile de leur prendre des ballons. Ce sera très dur car on va laisser des forces et il faudra en avoir jusqu’au bout.”