Le XV de France s’est imposé contre l’Irlande, ce samedi après-midi au Stade de France, à l’occasion de la deuxième journée du Tournoi des Six-Nations.
Interrogé dans les colonnes du journal L’équipe, le troisième ligne du Stade-Toulousain, Anthony Jelonch a confirmé que cette rencontre a été d’une intensité rare.
Il l’affirme : les joueurs sont mâchés. Extrait:
“On est très mâchés ! Je peux vous dire que ç’a tapé très fort ! Mais avoir le sentiment du devoir accompli permet de moins sentir les chocs du lendemain. On est très heureux d’avoir gagné. C’était un très bon moment.”
Il avoue avoir disputé l’un des matches les plus âpres de sa carrière. Extrait:
“Ce match est dans le top 3 des matches les plus âpres ! Il a fallu s’envoyer à 150 %. De la première à la quatre-vingtième minute, c’était hard physiquement. Les Irlandais étaient venus pour faire un gros match. C’est ce qu’ils ont fait. Ils ont répondu présent. C’est une des forces de notre équipe. Depuis le début du rassemblement à Cassis pour préparer le Tournoi, on avait ciblé ce match. Il y avait l’Italie bien sûr. Mais on avait l’Irlande en tête. C’était le match qu’on voulait absolument gagner. On l’a fait et c’est un match référence. Les Irlandais étaient invaincus depuis neuf matches. On a su répondre au défi physique. C’est une immense fierté.
Le succès face aux Blacks, c’était une étape. Mais cette victoire face à l’Irlande, ça compte encore plus. Le Tournoi, c’est la compétition. Ç’a plus de poids. On a prouvé que notre équipe était capable de faire de belles choses. On a vécu un moment exceptionnel.”
Pour conclure, Anthony Jelonch explique pourquoi les Bleus ne veulent pas encore parler de Grand Chelem. Extrait:
“C’est prématuré. Il y a tellement de grosses équipes dans ce Tournoi. Chaque match est une finale. Alors faire un Grand Chelem, ce serait incroyable. Mais aujourd’hui, c’est trop tôt. On en parlera si on gagne en Écosse et au pays de Galles. Il y aura une finale ultime face à l’Angleterre. Mais on n’en est pas encore là.”