Ce samedi après-midi, l’Union Bordeaux-Bègles s’est inclinée à domicile contre la Section Paloise à l’occasion de la 20ème journée du Top 14 (16-23).
Il s’agit de la quatrième défaite consécutive pour l’UBB, en Top 14.
Interrogé via Rugbyrama à l’issue de la rencontre, le manager Bordelais Christophe Urios a réagi à la nouvelle défaite des siens. Extrait:
“On aurait pu gagner contre Pau aujourd’hui même sans être flamboyants. À la 76e, on marque un essai qui aurait pu être décisif, mais l’essai a été refusé et dans la foulée, Pau a marqué. C’est comme ça.”
Il précise ne pas être en colère mais être très frustré. Extrait:
“Non, je ne suis pas en colère. J’ai de la frustration, oui. Je suis préoccupé par une chose. La façon dont nous pourrions retrouver la marche avant. Je pourrais dire plein de choses ce soir, mais je ne dirai rien. Je préfère rester concentré sur ce qu’on a à faire. On ne joue pas bien, on n’est pas prêts physiquement, pas prêts dans notre rugby. Il faut qu’on s’améliore là-dessus. C’est mon boulot de trouver la solution.”
Selon lui, son équipe n’est pas bonne, comme le staff, d’ailleurs. Extrait:
“On n’est pas bons, c’est tout. On n’est pas bon dans notre rugby, le staff n’est pas bon, je ne suis pas bon. Il faut continuer à s’accrocher et à travailler. Il faut changer car quand ça ne marche pas, il faut changer, même si on change les choses toutes les semaines. En première mi-temps, on a pensé faire des mauls, on se croyait meilleurs qu’eux là-dessus, mais ce ne fut pas le cas. À l’image du dernier ballon-porté, ou nous n’avons pas su marquer. Nous n’arrivons pas à inverser le cours de la saison, le cours des choses. On n’a pas le supplément d’âme nécessaire. En plus, on perd des joueurs à l’échauffement. Et puis, nous avions encore six ou sept grippés ce matin. Mais ce n’est pas ça qui a fait que nous n’avons pas saisi les trois ou quatre occasions qu’il était possible de convertir. Mon sentiment global, je vais vous dire, c’est que je suis tourné vers la suite.”
Il explique cependant ne pas être inquiet. Extrait:
“Non, je ne suis jamais inquiet. Je crois au travail qu’on fait.”
Mais il est conscient que son équipe ne progresse plus. Extrait:
“Elle ne progresse pas, c’est sûr. Elle recule, même. Mais je reviens sur le mot “inquiet”. Ça veut dire quoi inquiet ? Que je ne croirais pas à ce qu’on fait… Je ne suis pas inquiet. Il nous manque beaucoup de monde, on en récupère et on en perd aussitôt. Alors, je nous trouve usés par l’enchaînement de cette série. Je ne vais donc pas taper sur mes joueurs, parce que ce n’est pas le moment, même si nous ne sommes pas bons… Mais c’est mon job de trouver la solution. Il nous reste encore un match, à Clermont, pas simple pour se refaire la cerise. Il faut rester ensemble, ne pas s’éparpiller. C’est le danger. Physiquement, nous n’étions pas au niveau, on ne se déplaçait pas vite. Mais Pau était construit pour nous manœuvrer comme ça, en faisant du jeu. Ils nous avaient vu moins performants physiquement ces dernières semaines. Ils ont appuyé là où ça fait mal.”