Le deuxième ligne international Français Paul Willemse s’est confié dans les colonnes du journal L’équipe suite à la victoire des Bleus contre le Pays-de-Galles, vendredi soir à Cardiff.
Ce-dernier a joué l’intégralité de la rencontre suite au forfait de Romain Taofifenua testé positif au Covid-19 mercredi dernier.
Il explique avoir tout donné lors de cette rencontre. Extrait:
“Ca faisait longtemps que je n’avais pas joué 80 minutes. Ce samedi, je le sens. C’était vraiment très physique, ce n’étaient pas quatre-vingts minutes faciles. Quand on a appris le forfait de Romain Toaofifenua, je savais qu’il y avait de bonnes chances que je joue tout le match. À deux jours du match, on ne peut rien changer, donc bon… Quatre-vingts minutes au niveau international à mon poste, c’est le plus dur, avec tous les contacts. Les poumons qui brûlent, les jambes qui brûlent…”
En fin de rencontre, il avoue avoir été dans la réserve physiquement. Extrait:
“Les dix, quinze dernières minutes, j’étais en mode réserve. Je puisais dans le fond d’énergie qu’il me restait en me disant qu’il fallait bien finir, rester concentré. Je me dis de bien défendre, je pense à mon prochain plaquage. Ton corps te crie “il faut arrêter !”, donc tout se passe dans la tête. L’accumulation des contacts, je l’ai sentie ce matin (samedi matin). Tout le corps est marqué, je crois.”
D’ailleurs, il n’a pas eu la force de célébrer la victoire. Il est resté par terre. Extrait:
“Je n’ai pas du tout célébré, je suis resté là par terre pendant deux minutes. Je n’avais pas envie de rester debout. J’étais mort, mort, mort…”
Pour conclure, Paul Willemse est revenu sur son double plaquage effectué avec Jonathan Danty sur l’arrière Gallois Liam Williams (voir photo). Pour lui, effectuer un plaquage offensif de la sorte, c’est presque aussi beau qu’un essai. Extrait:
“Pour moi, c’est la plus belle action du rugby, le plaquage dominant, surtout quand tu vois la réaction de ton équipe derrière. Ce sont des actions rares et quand elles arrivent, tu vois ce truc dans les yeux de tes coéquipiers, et là je prends du plaisir à me dire “ils savent que je suis là, qu’ils peuvent compter sur moi, Paul il ne va pas se cacher”. Cette réaction, c’est presque plus beau qu’un essai. Il n’y a pas mieux pour moi.”