Le président de la Fédération Française de Rugby, Bernard Laporte s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer le Grand Chelem effectué par les Bleus dans ce Tournoi des Six-Nations.
Questionné sur les décisions difficiles qu’il a été contraint de prendre lors de son arrivée à la tête de la Fédération, dont notamment le licenciement de Guy Novès, Bernard Laporte assume tout.
Il explique avoir toujours cru en son projet.
Selon lui, les Bleus avaient pris trop de retard et il était important de changer. Extrait:
“Quand tu es président de fédération, tu peux être contraint de prendre des décisions difficiles. Mais si tu crois en ce que tu fais, alors c’est positif. Nous avions pris trop de retard, il fallait changer.
Ensuite, Jacques a eu cette intelligence d’accepter de prendre autour de lui plus de compétences, qui manquaient au staff auparavant. Fabien est arrivé comme adjoint, mais aussi Laurent Labit et Thibault Giroud. On a gagné du temps, on a commencé à voir une autre équipe de France dès le Mondial au Japon. Je les voyais déjà très bien travailler. Fabien est devenu l’un des meilleurs sélectionneurs au monde. Il est la bonne personne, au bon endroit. Au début de son mandat, j’ai construit avec lui car nous étions dans l’urgence : construire un nouveau staff, intégrer Shawn Edwards, choisir les noms avec lui et Raphaël Ibanez.
Remettre l’église au centre du village, c’était refaire de l’équipe de France une référence et pour cela, il fallait les meilleurs dans leur domaine. Servat pour la mêlée, Ghezal pour la touche, Giroud pour la cellule performance, Labit chez les trois-quarts… Je l’ai fait avec lui. Désormais, je lui laisse la main pour la suite. Il n’a plus besoin de moi.”