Samedi vers 6h00 du matin, l’ancien international Argentin Martin Aramburu était abattu en plein Paris de plusieurs balles dans le ventre et les jambes, à la sortie d’un établissement de nuit.
Depuis samedi, les forces de l’ordre sont à la recherche de trois personnes : deux hommes et une femme.
Pour l’heure, seule la femme a été interpellée. Elle est soupçonnée d’avoir été la conductrice de la Jeep qui a mené les deux hommes vers leur cible.
Celle-ci a été présenté à un juge d’instruction ce mardi et va être placée en examen.
Toujours en fuite malgré les recherches de la police, l’auteur présumé des coups de feu mortels avait l’interdiction d’être à Paris, a appris RMC Sport de source proche du dossier et confirmant une information parue sur le site du journal Libération.
Militant de l’ultra-droite et ancien membre du GUD (Groupe union défense), connu notamment pour plusieurs actions violentes de la part ses sympathisants, Loik Le Priol se trouve sous contrôle judiciaire depuis 2015 et une violente agression sur un ex-membre.
Accompagné de plusieurs amis du groupuscule, Loik Le Priol avait passé à tabac cet ancien dirigeant du GUD. Les agresseurs avaient également filmé la scène dans une vidéo sordide. Depuis cette affaire, précise Libération, le principal suspect dans l’affaire Aramburu était contraint de pointer régulièrement dans un commissariat du sud de la France où il s’est installé depuis.
Le deuxième suspect dans le viseur des enquêteurs est un certain Romain B., également acteur lors de l’agression sur l’ancien dirigeant du GUD en 2015, et est décrit comme assez costaud par des témoins de la scène présents samedi soir dans le bar parisien où a éclaté la bagarre.
Les deux hommes identifiés par les enquêteurs de la Brigade Criminelle de Paris avaient l’interdiction d’être en contact depuis une affaire qui date de 2015.