L’ancien joueur du Biarritz Olympique, Jérôme Thion connaissait très bien Federico Martin Aramburu. Les deux hommes étaient des amis.
Interrogé dans les colonnes du journal L’équipe, l’ancien international Français a expliqué à quel point l’ex-joueur Argentin était une lumière et profondément gentil.
Il évoque l’ami idéal, le coéquipier idéal. Extrait:
“”Fédé”, c’était une lumière. Un garçon tellement, mais tellement gentil. Quand il arrivait dans une pièce, un vestiaire, il ne faisait jamais la tête. Même si tu étais au fond de la gamelle, tu le regardais et tu retrouvais le sourire, parce qu’il était solaire. (Il soupire.) C’était Fédé quoi… le coéquipier, l’ami idéal, un frère pour nous. Il avait toujours le bon mot pour filer le moral à tout le monde. Vraiment, c’était une personne rare, fantastique, tous ceux qui l’ont croisé vous le diront. C’était une figure emblématique de Biarritz, de notre génération, bien sûr, mais de la ville aussi. Quand tu le voyais au café, il connaissait tout le monde, à s’inquiéter pour les uns et les autres, à prendre des nouvelles. Il était très disponible.”
Jérôme Thion indique avoir été mis au courant par Jean-Baptiste Gobelet, samedi vers 9h00 du matin. Extrait:
“C’est Jean-Baptiste Gobelet qui m’a appelé à 9 heures, samedi. J’étais dans l’avion, je montais à Paris pour bosser. Je ne pouvais pas y croire. Je me disais que ce sont des choses qui n’arrivent jamais. C’était dingue d’entendre ce que me racontait Jean-Ba et de me dire que mon ami était décédé de cette manière.”
Le consultant de Canal + ne comprend pas comment une personne peut avoir autant de haine et faire autant de mal. Extrait:
“Aujourd’hui, c’est dur de comprendre et d’admettre qu’il est parti. Ce n’est pas possible de commettre un acte abject comme ça, de se retrouver face à une personne qui a autant de haine, qui puisse faire autant de mal à toute une famille. Franchement, il n’y a pas de mot. C’est un défi à l’entendement.”