Le troisième ligne de l’Union Bordeaux-Bègles, Mahamadou Diaby s’est confié à l’issue de la victoire de son équipe contre le Stade-Français Paris, ce samedi soir à l’occasion de la 21ème journée du Top 14.
Ce-dernier a exprimé sa satisfaction.
Il est très heureux que l’UBB ait enfin renoué avec la victoire après cinq défaites consécutives en Top 14. Extrait:
“On savait qu’il fallait casser cette spirale de défaites le plus vite possible. On était passé à côté de matchs très serrés, comme à Pau. On a dit stop. Il y avait cette semaine de l’énergie très positive. L’équipe s’est prise en main. Des joueurs comme Louis Picamoles et François Trinh-Duc ont joué plus d’une centaine de matchs internationaux. Il faut se servir de ces joueurs-là.
On n’avait pas perdu confiance mais il ne fallait pas non plus tout remettre en question. J’espère qu’on va pouvoir capitaliser sur cette victoire et rester sur cette dynamique. Pour la qualification, la bataille est rude. Au moindre faux-pas, on peut se retrouver en bas.”
Du côté du pilier Parisien Clément Castets, le discours n’est évidemment pas le même. Extrait:
“Nous n’avons pas eu la maîtrise. Certes, on colle au score grâce à Waiséa et on marque deux essais hyper facilement. Mais, ça ne tient que sur des exploits individuels. On arrive à mettre à mal l’adversaire, mais il nous manque un peu d’expérience pour savoir quand garder le ballon et quand le rendre pour occuper plus le terrain. Les phases finales ? Je ne regarde pas le classement de Top 14. On va faire match par match. J’ai écouté la conférence de Christophe Urios. Il a dit que certains évènements ont endurci son groupe. Notre groupe n’a pas besoin de s’endurcir, il a besoin de grandir.
Quand on prend trois pénalités en première mi-temps et un carton jaune, qu’on prend une interception, ce sont des petites erreurs individuelles. Mais elles naissent d’un manque de confiance collective pour savoir gagner des matchs comme celui-ci. Certes, on a battu le Stade toulousain, mais à la 80e minute et c’était un Stade toulousain diminué. Aujourd’hui pour nous battre une équipe comme ça c’est un exploit. Il faut que ça devienne une performance. L’histoire d’un groupe se construit sur plusieurs années, pas sur deux jours. Avant, il y avait un staff sud-africain avec un plan de jeu complètement différent. Notre groupe, malgré quelques gros matchs gagnés, est encore hyper jeune.”