Cette semaine, le pilier gauche Clément Castets s’est confié dans la web émission “Poulain Raffûte” diffusée sur Rugbyrama.
Ce-dernier a expliqué sa décision de quitter le Stade-Toulousain l’été dernier afin de rejoindre le Stade-Français Paris.
Il a notamment pointé du doigt le manque de notion de concurrence à Toulouse étant donné qu’il ne débutait jamais un match, même lorsque Cyril Baille était moins en forme que d’habitude. Extrait:
« Je me suis régalé, j’ai vécu des moments extraordinaires. Après, est-ce que j’ai toujours envie d’être la doublure de Cyril Baille en club ? C’était un peu compliqué à gérer. Quand William Servat était coach, il y avait encore une notion de concurrence. Quand j’atteignais mon meilleur niveau et que Cyril Baille était un peu moins performant, j’étais devant et titulaire. Après, il y a eu des changements dans le staff et il y avait moins cette notion de concurrence. Et pour moi qui suis un compétiteur, c’était difficile. Il me faut une carotte. Si je suis vraiment le meilleur, il faut que le week-end je joue. Et ça, j’en ai absolument besoin. Si je n’ai pas cette notion de concurrence et d’objectif à aller chercher, il est tout à fait envisageable d’arrêter le rugby. Si je n’ai rien à aller chercher, ça ne sert à rien d’aller m’entrainer tous les jours. »
Suite à cette sortie médiatique, Clément Castets a été recadré sur les réseaux sociaux par plusieurs supporters du Stade-Toulousain, mécontents des propos émis par leur ancien pilier.
C’est pour cette raison que le pilier gauche qui évolue désormais à Paris a décidé de publier à son tour un message sur les réseaux sociaux pour répondre à ces critiques.
Il indique avoir été blessé par ces commentaires et tient à rectifier ses propos qui ont été mal compris selon lui. Extrait:
“Salut tout le monde ! Juste une petite mise au point sur une déclaration que j’ai faite dans le podcast « Poulain Raffute ». J’ai pu lire pas mal de commentaires négatifs à ce sujet, et je pense que j’ai été mal compris par certains.
Les choix des coachs n’ont jamais privilégiés qui que ce soit, et Cyril Baille est un des meilleurs piliers au monde. La hiérarchie a toujours été clairement établie, et il a toujours largement mérité sa place de numéro 1. Mon propos était juste d’expliquer que j’avais plus tendance à enchaîner les matchs après des bonnes performances au début de mon parcours, plutôt qu’à la fin, ce qui a pu parfois me décourager un peu… Ça fait partie du sport, et je ne garde que du positif de mon parcours au Stade Toulousain, avec qui je suis en très bons termes, et où j’ai vécu à ce jour mes plus beaux moments.
En résumé, aucune haine et aucun regret, je suis fier d’avoir participé à cette aventure, et de la manière dont les choses se sont déroulées, tout comme je suis fier à ce jour de faire partie du Stade Français.
Aux auteurs des messages « peu sympathiques »: Je vous promet que c’est difficile d’exprimer avec justesse ce qu’on ressent en direct derrière un micro, et je ne suis qu’un homme. J’ai fait l’erreur de vous lire, et j’avoue avoir été un peu blessé. Désolé si je suis parfois maladroit, mais je reste et resterai entier.
Merci à ceux qui me comprennent et me soutiennent, vos messages valent de l’or,
Maintenant, place au Rugby !
Clem Castets”