Ce samedi après-midi, Montpellier s’est imposé sur la pelouse de Perpignan à l’occasion de la 22ème journée du Top 14 (13-23).
En conférence de presse d’après-match, le manager du MHR, Philippe Saint-André a souhaité présenter ses excuses à Guilhem Guirado pour l’avoir sorti du terrain pendant la mi-temps et l’avoir privé d’une ovation à Perpignan, son club de coeur. Extrait:
« J’ai fait une faute de management. Guilhem Guirado aurait mérité cinq minutes de plus pour avoir une ovation. Mais à la mi-temps, Mohamed Haouas n’était pas bien. Il était malade. Je n’ai pas réfléchi, je me suis dit : « On va changer toute la première ligne. » J’avais fait exprès d’avoir deux grosses première ligne pour ce match. J’ai réfléchi stratégie d’équipe et pas management. Je m’en suis excusé auprès de Guilhem devant tout le groupe. Il aurait dû pouvoir se faire applaudir une dernière fois dans ce fabuleux chaudron. Heureusement qu’il était entré en premier. »
Interrogé à son tour sur le sujet, le talonneur Montpelliérain Guilhem Guirado s’est montré agacé et a préféré ne pas réagir. Extrait:
“Je préfère ne pas en parler.”
Guilhem Guirado explique avoir ressenti beaucoup d’émotion au moment de refouler la pelouse d’Aimé-Giral, celle de son club de coeur. Extrait:
“Ça représente beaucoup d’émotions. J’ai pris énormément de plaisir à refouler cette pelouse. Même si avec le vent, j’ai la voix enrouée… Il y a beaucoup de fierté aussi de par le résultat. L’équipe s’est rendue la tâche difficile. C’est dommage sur la première période de ne pas avoir eu le cran de finir les coups. Puis nous avons subi et le cours du match aurait pu être plus défavorable si Perpignan n’avait pas autant pêché en touche et dans l’animation dans les 22 dernières mètres. Ils ont eu les occasions. Pour nous, ce n’est pas une bonne mais une très bonne affaire. Malheureusement, l’Usap ne prend pas de point.
J’avais beaucoup d’appréhension. Ça a été délicat à l’arrivée au stade. Il y a des choses qui ont changé, ça me faisait bizarre de voir que les repères avaient changé. J’ai eu un très bel accueil. Je ne m’y attendais pas forcément, je ne savais pas à quelle sauce j’allais être mangé. Je connais la ferveur du public. Dans le vestiaire, il y a eu beaucoup de souvenirs. C’était celui où l’on faisait les séances vidéo. Je me rappelais de ma place. C’était symboliquement fort. Bon, après l’arbitre ne m’a pas accordé l’essai. J’aurais bien aimé. J’avais quand même la tête sur la ligne (sourire).”