Le président de Toulouse Didier Lacroix est revenu, jeudi, sur la situation tendue avec le groupe Fiducial, principal actionnaire privé du club. “Je n’ai aucun grief majeur contre eux“, a-t-il indiqué.
En marge de la conférence de presse de présentation de l’effectif (avec notamment l’officialisation de l’arrivée du Néo-Zélandais Jerome Kaino) et du staff de la saison prochaine, jeudi matin, le président du Stade Toulousain Didier Lacroix a évidemment été interrogé sur la crispation avec Fiducial, partenaire maillot et principal actionnaire privé du club (12% du capital).
“Croire que la meilleure des situations est que Fiducial s’en aille, ce ne sont surtout pas mes propos, a indiqué Lacroix en conférence de presse. Fiducial est aujourd’hui un partenaire important du club. Cela fait partie des actionnaires. Et dans le cadre d’une recapitalisation, si on parvenait à être d’accord sur la conduite du club et rincer cette situation, nous avons tout intérêt à les avoir à nos côtés que contre. C’est une évidence. Moi, je n’ai aucun grief majeur contre eux. Je les ai d’abord remerciés pour ce qu’ils ont fait pour le club. Et je le pense sincèrement. Je déplore la situation de crispation”.
Un déficit de communication
Le président a d’ailleurs fait part de son envie d’aplanir la situation et de rencontrer le président du groupe Fiducial. “Oui, j’ai envie de rencontrer monsieur Latouche et oui j’ai envie de faire en sorte que le Stade Toulousain puisse rincer une situation. Je pense que le problème vient essentiellement d’un manque de communication. Quand j’ai pris la présidence du Stade Toulousain, j’ai aussi pris un héritage. Qu’est-ce qui existait dans les discussions précédentes qui a écorché monsieur Latouche pour qu’il soit dans une situation de blocage. Je ne peux pas vous le dire. Je ne peux pas vous le dire car je ne le sais pas. J’ai posé la question à mon prédécesseur René Bouscatel qui ne semble pas avoir d’explications possibles. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a une crispation. On ne peut pas dire décemment que monsieur Latouche intente de reprendre le Stade Toulousain. Ce n’est pas ce qu’il nous a demandé ni ce qu’il a actionné. Cette situation de vexation amène une alimentation par voie de presse qui est néfaste pour l’institution”.
Quelques minutes plus tard, devant les caméras, Didier Lacroix a rappelé sa volonté de “mettre tout le monde sur le droit chemin et montrer cette unité de club”.