Ce mercredi 13 avril sort, dans les salles de cinéma, le film sur le Stade-Toulousain.
Interrogé via Le Figaro, le manager du Stade-Toulousain, Ugo Mola est revenu sur le tournage de ce film.
Il avoue être un peu gêné par le fait que ce film sorte maintenant étant donné que les résultats de son équipe ne sont pas vraiment bons. Extrait:
“Ce n’est pas trop notre monde alors on est un peu partagé. Entre cette immersion totale dans notre quotidien que l’on propose et pas trop à l’aise avec ce que ça peut représenter en termes d’exposition. C’est un sentiment ambivalent entre la fierté de ce que l’on a vécu la saison passée et un peu de gêne que cela sorte maintenant, au regard de nos résultats actuels. On essaye donc de faire à la fois la promo avec un brin de pudeur.”
Il indique avoir fait totalement confiance aux réalisateurs pour le tournage de ce film Extrait:
“Honnêtement, il y a eu très peu de censure, de relecture. On a fait totalement confiance à Eric Hannezo et Matthieu Vollaire (les coréalisateurs), qui ont choisi un axe particulier. Ce n’est ni mon milieu, ni mon métier. J’aurais été très mal à l’aise de donner un quelconque conseil. Bon, sur le langage fleuri, on voit que je ne suis pas avare (rires). S’ils ont enlevé une paire de ponctuations du Sud de la France, ça ne change pas grand-chose…”
Pour conclure, Ugo Mola explique pourquoi, selon lui, un tel film peut faire du bien au rugby Français. Extrait:
“Le rugby a besoin d’une exposition. On le voit avec les bons résultats de l’équipe de France. Ça peut compenser le manque de crédibilité que peut parfois avoir notre championnat entre les doublons et les reports… Cette exposition a le mérite d’être sincère, de permettre aux gens d’accéder à notre environnement. On ne prétend pas détenir le monopole de la vérité, du cœur ou des valeurs. Mais on tente un nouveau format dans un milieu qui, à mon goût, est parfois un peu trop aseptisé. J’ai plutôt un sens de la pudeur élevé, qui est mis à rude épreuve en ce moment, mais je pense que c’est une bonne chose pour notre sport.”