Arrivé au Stade Rochelais en 2016 en provenance des Hurricanes, le trois-quarts centre international Néo-Zélandais, Victor Vito verra son contrat arriver à terme au mois de juin prochain.
Lors d’un entretien accordé au journal L’équipe, le joueur des Maritimes a indiqué qu’il ne devrait pas être prolongé par la direction du Stade Rochelais.
Le joueur de 35 ans a expliqué qu’il devrait mettre un terme à sa carrière. Extrait:
« C’est presque sûr, je vais quitter le Stade Rochelais, nous a-t-il confirmé, souriant. Et je vais probablement arrêter ma carrière. »
Victor Vito explique avoir toujours autant envie de jouer. Mais physiquement, cela devient beaucoup trop compliqué pour lui. Extrait:
« Dans ma tête, j’ai toujours 24 ans, mais mon corps n’est plus le même, j’ai un peu d’arthrose, des petites douleurs à une épaule, des plus grosses à un genou qui me fait mal après chaque match. Certains matins, je me réveille, je me dis : C’est pas mal aujourd’hui. Et deux ou trois heures après, je ressens de nouveau des douleurs.
Avec les kinés et les prépas physiques, on a bien mis en place un type d’entraînement physique pour travailler sur les muscles autour du genou. Comme ça, je suis un peu plus aidé en vue du match du week-end. Mais dans la semaine, je ne peux pas tout faire dans les entraînements, surtout après avoir joué 80 minutes. C’est frustrant, mais je dois tout garder pour le samedi. Mon corps a ensuite besoin de récupérer jusqu’au mardi. Je devais prendre en compte tout ça. »
Aussi, Victor Vito souhaite aider davantage sa femme dans la vie de tous les jours. Extrait:
« Je veux davantage aider ma femme à élever nos trois enfants. Si j’étais une île, sans famille, je continuerais toujours le rugby, mais je ne suis pas une île (sic). J’ai aussi vu lors de mon dernier voyage en Nouvelle-Zélande que mes parents étaient un peu plus âgés, j’ai envie qu’ils partagent plus de moments avec nos enfants, qu’ils aient des vrais souvenirs avec eux.
J’ai prévu de passer le prochain Noël en Nouvelle-Zélande, avec mes parents et mes beaux-parents, ça fait trop longtemps que je ne l’ai pas fait, ça me manque. On sait qu’il est temps de profiter un peu plus de notre famille. Mais en principe, nous comptons revenir en France dans la foulée et rester ici encore deux ou trois années, au moins jusqu’à la Coupe du monde 2023. Certes, je ne suis pas français, mais je ne suis plus le même qu’en arrivant. J’ai beaucoup appris culturellement ici. »
Après Zeno Kieft, Kévin Gourdon et Wiaan Liebenberg, le Stade Rochelais est donc sur le point de perdre un quatrième troisième ligne.