Ce jeudi, le journal sportif L’équipe revient en détails sur l’assassinat de l’international Argentin Federico Martin Aramburu, le 19 mars dernier en plein Paris, à la sortie d’un établissement de nuit.
Selon les dernières informations relayées par le quotidien sportif, Martin Aramburu aurait été touché par les balles de ses deux agresseurs.
Si l’on savait déjà que Loïk Le Priol avait mortellement touché le rugbyman en lui tirant dessus à plusieurs reprises, nous apprenons ce jeudi que Romain Bouvier aurait lui aussi atteint sa cible, arme à la main.
En effet, Federico Martin Aramburu aurait été touché par les deux tireurs.
Il est indiqué que Romain Bouvier aurait atteint la victime à deux reprises sur les quatre tirs effectués : à une jambe et au niveau du bas-ventre.
Romain Bouvier serait ensuite rapidement remonté dans la Jeep conduite par la jeune femme de 24 ans, Lyson Rochemir, afin de retrouver Loïk Le Priol qui parcourrait les rues adjacentes afin de retrouver le chemin de Federico Aramburu et Shaun Hegarty. Il serait ensuite grimpé dans un taxi pour débuter sa cavale.
En parallèle, Loïk Le Priol arrivait sur les lieux et se retrouvait face à Martin Aramburu. Une nouvelle altercation aurait éclaté avec des échanges de coups. Loïk Le Priol aurait alors sorti son arme et aurait fait feu sur le rugbyman à six reprises, le touchant à quatre reprises.
En perquisition au domicile de Romain Bouvier, condamné en 2017 à deux mois de prison avec sursis pour des violences remontant à 2015, les enquêteurs de la brigade criminelle auraient découvert plusieurs armes à feu, un gilet pare-balles siglé Police, un exemplaire de Mein Kampf d’Adolf Hitler ainsi qu’une statuette de ce dernier, comme l’a dévoilé le JDD.
L’arme utilisée par Loïk Le Priol serait assez ancienne. On parle de revolver à poudre noire. Celui-ci a été retrouvé à hauteur du pont Alexandre-III, dissimulé par son propriétaire.
En revanche, l’arme de Romain Bouvier n’a pas été retrouvée.
Enfin, le journal L’équipe explique qu’un policier en poste au sein de la Direction régionale de la police judiciaire de Paris aurait passé une partie de la soirée, puis de la nuit du 18 au 19 mars, avec Loïk Le Priol et Romain Bouvier dans un café parisien. Ce fonctionnaire se serait rapidement fait connaître auprès de ses collègues après avoir découvert les circonstances de l’assassinat de Federico Aramburu et l’implication présumée des deux mis en cause.