Le trois-quarts centre du Stade-Toulousain, Pierre Fouyssac s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer sa blessure qui l’a éloigné des terrains pendant plusieurs mois.
Ce-dernier avoue avoir souffert.
Il explique notamment avoir été victime de harcèlement sur les réseaux sociaux et avoir reçu des messages très durs sur messenger et instagram.
D’ailleurs, il n’osait même plus sortir. Il avoue être tombé dans une sorte de dépression. Extrait:
“J’ai souffert. Je ne vais pourtant pas regarder les commentaires et les choses comme ça, mais ça te revient tout le temps. C’est pareil pour Alexi Balès, c’est de l’acharnement. Physique et mental. Est-ce que les gens ont besoin de faire ça ? D’accord, c’est notre métier et je le comprends. Je le défends même : on a une pression de résultats pour le club. Mais je vous assure que je recevais des messages vraiment très durs sur Messenger, sur Instagram…
J’essayais de ne pas les lire. Mais parfois, une notification arrivait, je l’ouvrais machinalement et je tombais sur ça. Il est arrivé aussi que des potes m’envoient ce qu’ils voyaient passer. (Il soupire) Franchement, quand tu n’y es pas habitué, tu n’es pas blindé et c’est dur à vivre.
Heureusement, j’ai une famille qui m’aide vraiment. Ma copine aussi. Dès que ça n’allait pas, je retournais chez mes parents à Agen. Mais le problème, quand j’étais blessé, c’est que je m’isolais, que je me coupais même de mes amis proches. Eux le voyaient et ne savaient pas quoi faire. Je ne voulais plus sortir, même pour aller boire un verre. Je ne voulais plus rien faire. Au début, je ne me rendais pas compte de ce qu’il m’arrivait. Et j’ai fini par me dire : « Put… mais c’est pas toi ça. »”
Pour s’en sortir, Pierre Fouyssac a consulté un hypnotiseur. Extrait:
“Je voyais un hypnotiseur et j’étais suivi par d’autres personnes pour comprendre ce qui n’allait pas et mettre des mots dessus. J’ai passé des heures à travailler sur moi.”