Chaque semaine, le Midi Olympique offre à ses lecteurs la possibilité d’être publiés pour parler d’un sujet qui leur tient à coeur.
Dans son édition de lundi, le bi-hebdomadaire a publié le mail d’un supporter de rugby qui a souhaité tirer la sonnette d’alarme concernant la drogue dans le rugby, lors des troisièmes mi-temps.
Ce-dernier demande à la Fédération Française de Rugby de prendre ce sujet très au sérieux et de mettre en place une équipe chargée de prévenir et d’accompagner les joueurs qui tombent dans le drogue.
Voici le mail de ce supporter :
“Suite au décès dramatique du joueur de Montauban retrouvé noyé dans la rivière Tarn, on pouvait bien se douter que l’alcool était pour une des raisons de son « défi ». Pour tous ceux qui ont eu l’occasion de festoyer et qui festoient en troisième mi-temps, chacun sait pertinemment que l’alcool en règle générale fait partie de la fête. Suite à l’autopsie du joueur montalbanais, on apprend que celui-ci avait consommé de la cocaïne. Sans être spécialiste nous pouvons bien imaginer, qu’alcool + cocaïne doit constituer un mélange « détonnant ».
À un moment, il va bien falloir que les parties prenantes du rugby en France en général et les instances dirigeantes en particulier, prennent ce sujet des drogues au sérieux, arrêtent leurs hypocrisies, arrêtent de nous prendre pour des c… s, du moins pour ceux qui veulent bien être pris comme tels, arrêtent de se voiler la face, de pratiquer l’attitude de l’autruche, car malheureusement le cas de ce joueur, est peut-être l’arbre qui cache la forêt de ce fléau.
Des messieurs « drogues » pourraient être nommés à la FFR, la ligue pro, les ligues régionales, comités départementaux et pourquoi pas les clubs, car il s’agit bien du premier niveau sur lequel il faudrait peut-être agir et réagir. En période de Covid il y a bien eu des référents désignés, et in fine faire signer une charte détaillée à chaque joueur en âge de comprendre sur ce sujet sensible, en tant que devoir, d’accompagnement, de raisonnement vis-à-vis des petits copains fragiles touchés par ce fléau des drogues.
Certainement plus facile à dire qu’a faire, mais avec de la volonté et le sens des responsabilités, les dirigeants du rugby Français devraient bien pouvoir y parvenir, même s’il s’agit d’un travail de longue haleine. Il est peut-être encore temps de commencer à protéger des enfants qui deviendront des adultes, à l’instar de ce que pratique l’association « Colosse aux pieds d’argile » dans un autre domaine aussi sensible.”