L’Union Bordeaux-Bègles a navigué en tête du Top 14 pendant la quasi-intégralité du championnat et est resté dans le top 2 presque du début à la fin.
Pourtant les Bordelais ne sont toujours pas assurés de terminer à l’une des deux premières places du Top 14.
Pour cela, les Girondins devront s’imposer sur la pelouse de Perpignan, ce dimanche soir, sans quoi ils pourraient se faire doubler par les Castrais qui défieront la Section Paloise au Stade du Hameau.
Et Christophe Urios l’affirme : il voit bien Castres s’imposer sur la pelouse de Pau. Extrait:
“Sortir du top 2 ce serait une déception. Grosse non car on aurait un quart de finale. Mais ce serait une déception car on est dans le top 2 depuis le début de la saison. Ce serait dur de se faire sortir du top 2 à la dernière journée. Mais c’est la vérité de notre championnat et on sait que ça peut nous arriver car je vois bien Castres gagner à Pau. J’espère que les Palois vont m’écouter.
C’est le paradoxe de notre saison et de notre groupe. Pendant la période où on pourrait se dire qu’il faut affiner, nous, nous devons développer. On a eu tellement de blessés il n’y a encore pas si longtemps. Là où les autres sont sur la fraîcheur, nous, on a besoin de travailler, quitte à prendre des risques sur les blessures mais il faut qu’on le fasse. On n’est pas dans la gestion d’un pic de forme, on travaille dur, on essaie de monter le plateau.”
Il a également évoqué les difficultés rencontrées par son ouvreur Matthieu Jalibert qui revient de blessure. Extrait:
« Il a mis les bouchées doubles, il est en train de monter en puissance, un peu à l’image de l’équipe. Mais il n’est pas encore à son meilleur niveau. »
Pour conclure, Christophe Urios a indiqué qu’il allait commencer à resserrer son groupe à l’approche des phases finales. Extrait:
« On va commencer à réduire un peu la voilure mais on a des joueurs encore en reprise. On est obligé de gérer ça. Surtout qu’on a eu des blessures longues, des mecs comme Matthieu Jalibert, Guido Petti ou Romain Buros qui ont été absents pendant quatre mois. Il faut du temps pour que ça se remette en route. Il faut qu’on arrive à monter crescendo. C’est toute la difficulté de la situation. Il y a la pression des matchs à enjeux, et en même temps, il faut qu’on protège certains mecs qui ont beaucoup joué pour compenser les absences. »