Depuis son départ de Clermont en 2016, l’ouvreur Australien Brock Jamesa évolué du côté de La Rochelle (2016 / 2018), de Bordeaux-Bègles (2018 / 2019) puis encore La Rochelle (2019 / 2020).
A la retraite depuis le mois de juin 2020, Brock James est devenu l’entraineur de l’attaque des Ospreys en 2020.
Mais l’aventure de l’Australien avec le club Gallois arrive à son terme.
Lors d’un entretien accordé au journal La Montagne, Brock James a annoncé son départ. Extrait:
“Je viens tout juste de quitter les Ospreys au pays de Galles, ces derniers jours. Ce furent deux années très intenses pour gérer leur attaque. Il me restait un an de contrat, mais ma famille est repartie en février 2021 en Nouvelle-Zélande au moment du Covid. Je suis allé les voir pendant un mois en novembre dernier et là, on a décidé de se retrouver tous ensemble. C’était long. Je repars donc dans l’hémisphère sud.
Ce fut vraiment une très belle expérience avec des gens qui sont bosseurs, perfectionnistes. Bon, la vie au quotidien est particulière (rire). J’ai beaucoup appris même si c’est parfois compliqué de travailler là-haut avec le temps et une météo souvent difficiles. Il pleut beaucoup, le vent aussi est omniprésent. Pour jouer un rugby comme je l’aime, c’était parfois compliqué (rire). On travaillait souvent très bien, mais le jour du match, c’était souvent jeu au pied et défense.”
La famille James va retourner en Nouvelle-Zélande. Il va intégrer le staff d’une équipe Néo-Zélandaise. Extrait:
“Ce sera la Nouvelle-Zélande. Et ce n’est pas un choix par défaut. Car j’avais décidé de toute façon de compléter mes connaissances et mes compétences en retournant travailler dans l’hémisphère sud. C’est une étape de plus. Je viens de passer 16 ans en Europe depuis mon arrivée à Clermont en juillet 2006. Je vais intégrer le staff de Hawke’s Bay, pour le championnat NPC des provinces néo-zélandaises. On reprend dans une petite quinzaine de jours après la fin du Super Rugby.”
Pour conclure, Brock James n’écarte pas un retour en France dans quelques années en tant qu’entraineur. Extrait:
“Je me donne quelques années pour cela. Mon fils a 12 ans, ma fille 10 dans dix jours. Ils doivent encore avancer dans leurs études (la famille a aussi la nationalité française, ndlr). J’ai gagné le Top 14 ici comme joueur à l’ASM. Plus tard, je rêve de remporter le Top 14 comme entraîneur… Je suis encore loin de ça, je ne suis pas encore prêt. Je dois encore travailler. Pour moi, ce furent des années uniques ici. Clermont, c’est un truc à part. Au pays de Galles, vous n’imaginez même pas comment les rugbymen parlent du stade Michelin, de la Yellow Army. Ils ont des étoiles dans les yeux. C’est juste une référence.”