Ce dimanche après-midi à 17h45, Perpignan défiera le Stade Montois à l’occasion de l’access match.
Le vainqueur de la rencontre évoluera en Top 14 la saison prochaine tandis que le vaincu jouera en Pro D2.
Interrogé via Rugbyrama, le manager de l’USAP, Patrick Arlettaz explique que son équipe a la légitimité de faire partie du Top 14. Extrait:
“On a l’impression qu’on s’est rendu légitime dans ce championnat, en disant “on peut en faire partie”. On n’est pas nul, quoi ! On a le niveau pour pouvoir batailler. Le problème, c’est que la légitimité est une chose et en faire partie en est une autre. Ça passe par une victoire sur ce dernier match à Mont-de-Marsan.
La confiance est surtout dans les observateurs extérieurs, car il y a une espèce de logique sportive, mais on voit bien que sur les trois dernières finales d’accession, c’est le club de Pro D2 qui a gagné. Nous savons à quel point ce championnat est difficile. Mont-de-Marsan a fini premier et c’est un Stade montois en mode championnat qu’on va avoir, pas en mode phase finale. Ils vont être décomplexés, sans pression, très agressifs, chez eux, aidés par leur public. La difficulté est très, très grande. Ce n’est pas pour rien qu’il n’y a aucune équipe de Top 14, pour l’instant, qui a remporté ce match. Ça va être immensément difficile, on le sait. On a bien battu Bordeaux. De temps en temps, on a battu des équipes qui nous étaient largement supérieures. Moi, je ne trouve pas qu’on soit largement supérieur à Mont-de-Marsan. Je crois que ça va être un match très, très, très difficile.”
Une chose est sûre : le technicien Catalan croit dur comme fer en une victoire de ses joueurs. Extrait:
“Ce qui me pousse à le croire, c’est le fait de voir ces joueurs qui en ont très envie. Je vois qu’on est porté par un public qui fonde beaucoup d’espoir et qui nous donne une responsabilité par rapport à ça. On a, aussi, l’expérience de ces matchs à l’extérieur chez des cadors du Pro D2. Notre parcours dans cette division doit nous aider là-dessus. Nous avons fait deux finales dans les quatre dernières années, nous les avons gagnées. Sur des matchs couperets, ça nous donne des réflexes, ça nous rappelle des choses. Ça ne nous donne pas la garantie de réussite, mais ça nous permet d’être un peu moins dans l’inconnu qu’un club de Top 14 qui passe des années dans l’élite et qui découvre un peu ce qu’est le Pro D2. On sait à quoi s’attendre là-bas. Ce sera très hostile, face à une équipe qui a énormément de qualité et qui n’a rien à perdre. Ce sont les plus dangereuses.”
Il explique ensuite pourquoi, selon lui, le Stade Montois a pris une claque en finale de Pro D2 contre Bayonne. Extrait:
“Je crois que les Montois ont un peu été pris par l’événement. Ils voulaient tellement ce titre ! D’ailleurs, ils le méritaient aussi. Bayonne ne l’a pas volé, loin de là. Mais le Stade montois a largement fini premier de la phase régulière, a fait une saison exceptionnelle, donc je crois qu’ils ont un peu eu la pression. Ce week-end, ils ne l’auront pas. Ils seront donc deux fois plus dangereux. C’est le Stade montois qu’il y a eu pendant toute l’année, qu’on va avoir en face de nous, pas celui de la finale. Nous sommes prévenus. Alors ça ne fait pas gagner les matchs, mais ça rend la préparation encore plus acerbe.”
Êtes-vous pour Perpignan ou plutôt pour Mont-de-Marsan ?