Grâce à sa victoire remportée contre Mont-de-Marsan ce dimanche après-midi, l’USAP a validé son maintien en Top 14.
Interrogé à l’issue de la victoire de ses joueurs, le manager Catalan, Patrick Arlettaz a exprimé sa grande satisfaction mais pas que.
En effet, le technicien de l’USAP a poussé un gros coup de gueule.
Il fait passer un message et demande un coup de pouce, dont notamment le droit à un nouveau vestiaire, un nouveau centre d’entraînement et donc de nouvelles installations qu’il juge insalubres. Extrait:
« Ce que les gars ont fait est fabuleux. C’était déjà une très belle saison, mais elle n’était réussie que si l’on arrivait à se maintenir. C’est ce que l’on s’était promis, c’est ce que l’on voulait faire. On l’a fait. Maintenant que l’on a connu ce barrage d’accession, il faut tout faire pour ne plus le revivre. Et je ne parle pas de terminer 14e…
J’ai un message à faire passer aussi. On connaît tous notre budget, on n’a pas de marge. En termes de joueurs, d’abnégation, de don de soi, on ne peut pas faire plus. Mais on ne peut pas continuer de s’entraîner avec un vestiaire qui date de 1998, d’avoir des espoirs qui sont dans un centre quasiment classé insalubre. Ça ne va pas pouvoir continuer, ce n’est plus possible. Il faut que l’on nous aide. Je parle des installations, pas d’acheter des stars, de doubler le budget. Je ne rêve pas, je ne suis pas un rêveur.
En revanche, il y a un minimum à avoir. On a un groupe fabuleux, un public fabuleux. Je crois qu’on le mérite, ce coup de pouce. On ne peut pas tirer tout le temps sur la corde.
Il ne faudrait pas que les joueurs fassent tout, que le public fasse tout, que le président fasse ce qu’il peut avec ses moyens et qu’on redescende en PRO D2 parce qu’on ne nous a pas aidés. Je parle des installations, je ne parle pas d’acheter des stars ou de doubler le budget, je ne rêve pas. Par contre, il y a un minimum, il faut nous aider.
Je n’ai rien dit jusqu’à maintenant car c’est le sportif qui doit passer devant, ceux qui doivent passer devant ce sont les supporters puis c’est le président. Mais quand tout le monde passe devant mais que le lundi ont doit encore dire aux joueurs de faire attention où ils mettent les pieds sinon ils vont s’enfoncer dans le plancher. Ca suffit, ça va maintenant. A un moment donné, il faut nous aider et en plus je pense qu’on le mérite.
On supporte d’être les pauvres en terme de budget mais d’être les pauvres sur tout alors qu’on a ce public fabuleux, ce groupe fabuleux et ce club fabuleux, là ça suffit ! Ca va finir par nous coûter, c’est sûr et certain, on ne pourra pas toujours tirer sur la corde comme on le fait depuis 5 ou 6 ans. »
Voilà qui est clair !