Le deuxième ou troisième ligne de Bordeaux-Bègles, Louis Picamoles s’apprête à défier Montpellier, samedi soir à Nice, à l’occasion d’une demi-finale du Top 14.
Interrogé via Midi Libre, ce-dernier n’a pas caché qu’affronter Montpellier est toujours quelque chose de particulier pour lui. Extrait:
“C’est toujours particulier de rencontrer Montpellier pour plein de raisons différentes. Ça restera pour toujours le club dans lequel j’ai démarré, où je n’ai pas eu la fin que j’ai rêvée. Mais ce n’est pas quelque chose qui me perturbe dans ma préparation, l’idée est de faire abstraction de tout ça cette semaine.
Ils ont galéré l’an dernier mais aussi gagné la Challenge Cup. Le groupe a su se ressaisir et finir sur cette bonne note. Ça lui a fait du bien, lui a donné confiance en ses capacités et ils ont surfé sur ce succès pour atteindre les demi-finales de Top 14 cette saison.”
Pouvoir soulever le Bouclier de Brennus pour sa dernière saison ? Ce serait le Graal pour lui. Extrait:
“Si ça arrivait, ce serait le Graal. Avoir pu choisir quand je m’arrête et en plus aller au bout et gagner ce Bouclier, ce serait le rêve ultime. S’il y a victoire samedi, on s’en rapprochera un peu plus. Tout le monde est habité par cette envie d’écrire l’histoire du club, chez nous comme chez eux. Ça promet une demi-finale engagée avec de la tension, un beau défi.”
Questionné sur les tensions qui règnent au sein de l’UBB, Louis Picamoles a préféré minimiser ces tensions. Extrait:
“Il ne faut pas imaginer qu’il y a une tension plus forte qu’elle peut paraître. La semaine dernière était tendue non pas à cause de la tension entre Christophe Urios et les joueurs mais parce qu’on était, nous, frustrés de notre prestation de Perpignan (défaite 22-15) et qu’on avait envie de montrer un autre visage à nos supporters. Après, dans le groupe, il y a de fortes personnalités, Christophe a une forte personnalité, ça montre que le groupe vit aussi, c’est bien. Ce n’est pas monotone, ça révèle aussi certains caractères et, dans un match comme samedi, on a besoin de montrer ce genre de caractère et de personnalité.”
Pour conclure, Louis Picamoles affirme ne pas s’être trompé en décidant de rejoindre Bordeaux-Bègles. Extrait:
“Je ne me suis pas trompé, j’ai retrouvé le plaisir que j’avais perdu. Je voulais finir ma carrière sur de belles choses sur et en dehors du terrain, je suis venu à Bordeaux pour ça, j’avais un peu perdu ça à Montpellier et, de ce côté-là, le défi est 100% relevé. Maintenant, l’histoire n’est pas finie, il y a encore quelques pages à écrire, j’espère que la fin sera belle.”