Le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Christophe Urios s’est confié à l’approche de la demi-finale de Top 14 contre Montpellier, programmée samedi soir à Nice.
Le technicien Girondin n’a pas manqué d’encenser son demi-de-mêlée Maxime Lucu pendant un long moment.
Dans des propos relayés par Actu Rugby, Christophe Urios explique avoir failli faire la plus grosse bêtise de sa carrière.
En effet, ce-dernier a avoué qu’il ne souhaitait pas recruter Maxime Lucu. Il avait d’ailleurs demandé à son président Laurent Marti d’annuler ce recrutement.
Reste que le contrat avait été signé et que l’UBB ne pouvait donc plus revenir en arrière.
Christophe Urios raconte cette anecdote. Extrait:
“Quand je pense que ce garçon, je n’ai pas failli le faire venir… Je n’aimais pas trop sa façon de jouer, je trouvais que ça manquait de vitesse.
J’avais demandé au président Laurent Marti si on ne pouvait pas changer au sujet de Maxime, je voulais un autre joueur. Finalement, c’était trop tard. Je le dis facilement, car j’en ai déjà parlé avec Maxime. Un mec à Castres, qui le connaissait bien, m’avait dit : “tu vas te régaler avec Max”. OK, j’attendais de voir. Et aujourd’hui, j’aurais probablement fait la plus grosse connerie de ma carrière si je n’avais pas fait venir ce mec. Il est énorme.
C’est une courroie de transmission essentielle dans notre jeu. En plus de ça, il prend davantage d’initiatives, comme de jouer des pénalités à la main rapidement, quelque chose où il n’est pas forcément à l’aise, mais je l’encourage à continuer dans cette voie.
J’aime ses qualités humaines, c’est un vrai mec. D’autres, ce n’est pas pareil. Lui, il avait été très, très bon la semaine dernière où c’était chaud, lui il ne s’est pas chié dessus.
Lui, il fera partie des joueurs importants l’an prochain. Il aura changé de statut à mes yeux. C’est un rassembleur, un exemple, il aime parler de jeu, et c’est souvent lui qui tient le dernier discours avant de rentrer sur la pelouse. J’aime sa façon de parler, j’aime ce qu’il dit, je trouve qu’il amène l’équipe. J’ai été déçu à Perpignan que certains n’aient pas fait ce qu’il a dit. Lui, il fait ce qu’il dit.”