Ces dernières semaines, le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Christophe Urios a fait le show dans les médias.
Très frustré par la défaite des siens contre Perpignan à l’occasion de la dernière journée du Top 14, le technicien Bordelais n’avait pas manqué de recadrer ses joueurs et de les bouder pendant plusieurs jours.
A l’issue de la victoire de son équipe contre le Racing 92 en barrage du Top 14, il a encore envoyé des piques à certains.
Interrogé via Rugbyrama, Imanol Harinordoquy explique être étonné par les sorties médiatiques du manager Bordelais.
Il précise l’avoir senti un peu fébrile. Extrait:
“Les Bordelais marchent sur des œufs. Ca ne fait pas partie de l’ADN de ce club que de faire de grandes déclarations. Urios a toujours été là pour protéger son groupe même quand ça allait mal. Là, je l’ai senti un peu fébrile dans ses déclarations. Quand il dit “le patron c’est moi”, quand tu as besoin de le dire, c’est qu’il y a déjà un souci. Certes, il attendait plus de ses joueurs, preuve en est qu’il a eu raison de leur taper dessus car ils ont gagné ce match de barrage contre le Racing.
Maintenant, pour moi, Bordeaux ce n’est pas un club de star et c’est le collectif qui fait la force de ce club. C’est aussi l’ADN de Christophe Urios, il met toujours le collectif en avant. Il a toujours préféré faire jouer des joueurs qui avaient envie et qui mouillent le maillot plutôt que des joueurs talentueux qui ne se donnent pas tous les week-ends.
Mais les internationaux de Bordeaux doivent faire attention. Lucu a fait un match magnifique, il a la rage de gagner, on ne le voit pas faire de grandes déclarations ni de grands gestes devant la caméra. Pourtant il est là et il est présent.”