Le deuxième ligne de l’Union Bordeaux-Bègles, Thomas Jolmes était titulaire avec le XV de France, samedi matin pour défier le Japon à l’occasion du premier test-match de la Tournée estivale des Bleus.
Lors d’un entretien accordé à Rugbyrama, ce-dernier est revenu sur le match remporté contre le Japon.
Il explique ce que l’équipe doit améliorer. Extrait:
“Il y a vraiment des axes sur lesquels il faut travailler. Par exemple, les replacements défensifs étaient défaillants. J’étais d’ailleurs le premier à faire des erreurs sur la première période. Ces points d’amélioration, nous sommes en train de les rectifier grâce à la vidéo. On essaie d’être le plus prêt possible le jour du match.”
Il se tourne désormais vers le prochain match. Extrait:
“On attend déjà de voir ces conditions le jour même. Déjà, s’il fait moins chaud ce serait déjà un pur bonheur pour nous. Même s’il fera toujours humide. Puis on n’est pas des joueurs de handball ou de volley-ball. On a tous déjà joué sous la pluie donc on sera prêt quelles que soient les conditions. Je ne sais pas si ça va changer quelque chose à la stratégie.”
Il n’a qu’une seule envie : participer à la Coupe du monde de 2023. Extrait:
“Personnellement, c’est vrai que la Coupe du monde est un objectif final à moyen terme. Mais à la base, dans une logique d’accéder à cet objectif, il fallait forcément passer par cette tournée au Japon. J’ai été pris, j’ai disputé un match. Et cette tournée représente une étape qui pourrait peut-être m’amener à la Coupe du monde. Je me prépare au mieux. Si je la fais, tant mieux, sinon je continuerai à travailler.”
Questionné sur son agressivité en défense, il affirme que les adversaires ne doivent plus avoir envie de l’affronter. Extrait:
“Depuis quelques années, dès que je peux, j’aime bien, surtout sur les montées défensives proches des rucks, monter très fort et impacter. Il s’avère que sur ce match, plusieurs joueurs me sont tombés dans les bras. Particulièrement quand je porte le numéro 5, je dois être dominant avec et sans le ballon. Forcément, dès qu’un joueur vient m’affronter, il ne doit plus avoir envie de revenir (sourire).”