Le talonneur de Montpellier, Guilhem Guirado s’est confié via Poulain Raffute pour évoquer le titre de champion de France remporté par le MHR.
Le nouveau retraité a également parlé des années compliquées vécues avec le XV de France.
Il ne manque pas de pester contre ceux qui se sont montrés très durs avec lui et l’équipe de France lorsque les Bleus n’arrivaient pas à renouer avec la victoire.
S’il accepte la critique constructive, en revanche, il ne comprend pas que certains puissent critiquer seulement pour se faire briller.
Guilhem Guirado règle ses comptes. Extrait:
“Je suis quelqu’un de très simple et chacun vit sa carrière comme il la souhaite et comme il peut la faire évoluer. C’est vrai qu’il y a eu des moments assez compliqués. Mais on a eu la force de se battre. Certaines personnes ont été dures et n’y sont pas allées avec le dos de la cuillère. Elles ont été très méchantes durant la période où c’était compliqué. Quand la critique est positive et qu’elle fait avancer, il n’y a pas de souci, je m’en suis toujours servi tout au long de ma carrière.
Par contre quand c’est méchant, que c’est pour faire mal et que c’est pour se faire briller un peu, je trouve ça assez bas et petit. Mais je suis passé à autre chose car il y avait tellement de choses à gérer en interne qu’il ne fallait pas se battre sur ce terrain-là, mais sur le vrai terrain de rugby. C’est quelque chose qui me suit depuis mon enfance, le fait de se battre toujours. Le plus dur, c’était pour mon entourage car j’avais le rugby comme échappatoire et changer les idées d’un match à l’autre. J’y ait toujours cru et ça arrive à la fin avec un titre de champion de France.
Mais mon seul regret est de ne pas avoir brillé avec l’équipe de France et de gagner des trophées avec l’équipe de France. J’ai eu la chance d’en gagner quelques-uns au cours de ma carrière et il n’y a rien de plus beau. Il faut profiter de ces moments-là qui sont assez rares. Gagner un titre Européen et de champion de France en deux ans, ça arrive très peu et il faut savourer. Il faut peser cela et c’est pour cela qu’on a fait une belle fête, il fallait s’en rendre compte.”