En cet été 2022, plusieurs joueurs en fin de contrat n’ont pas trouvé de nouveau challenge sportif à relever.
Lors d’un entretien accordé à Actu Rugby, le Directeur Général de Proval, Mathieu Giudicelli s’est confié sur ces joueurs sans club.
Il l’affirme : dans cette liste, on y retrouve de gros noms. Extrait:
« Dans cette liste, il y a des gros noms. Il y a des internationaux français, mais aussi argentins, géorgiens, fidjiens, italiens… Des joueurs premium, avec une certaine renommée. Sur les listes précédentes des joueurs chômeurs, 90% ont retrouvé un club, et les 10% restants, essentiellement des étrangers. Ils sont notamment rentrés dans leur pays. C’est vrai que c’est un lien intéressant à analyser. »
Il ne le cache pas : il s’agit d’une période très compliquée moralement pour les joueurs sans club.
Il l’affirme : ces joueurs se retrouvent soudainement dans la difficulté. Extrait:
“C’est une période compliquée moralement, le doute s’installe, ils ne savent pas trop où ils vont. On se rend vraiment compte de la précarité de la situation, et ce n’est pas facile de rebondir pour eux. Ces mecs-là sont en difficulté, et Provale les accompagne chaque semaine, en les appelant régulièrement, pour voir dans quel état moral ils sont, si leur projet a avancé, s’ils ont un projet de reconversion ou non, et grâce à ce suivi, on arrive à cibler les joueurs qui sont potentiellement en dépression ou en difficulté. On a une cellule psychologique pour ces joueurs-là, c’est pris en charge à 100% par nos soins.”
Pour conclure, Mathieu Giudicelli explique que ces joueurs rêvent du Top 14 ou de la Pro D2. Mais certains vont devoir se résoudre à rejoindre des clubs de Nationale. Extrait:
“Tout joueur espère le Top 14 ou la Pro D2, mais quand arrive fin juillet-début août, tu sais que cela va être compliqué car les effectifs sont déjà très bien construits. La Nationale commence plus tard, elle devenue attractive, car de plus en plus structurée. Les joueurs se projettent de mieux en mieux dans ces clubs-là. La création de cet échelon a selon moi été positif pour le développement du rugby professionnel, parce que c’est une compétition de qualité, des clubs à fort budget, des terres de rugby, et ça permet aux joueurs de rejoindre un challenge intéressant.”