Le technicien Yannick Bru a décidé de ne pas poursuivre son aventure avec l’Aviron Bayonnais.
L’ancien technicien du XV de France a décidé de quitter le club Basque après l’avoir fait remonté en Top 14 cet été.
Pour le remplacer, le président Bayonnais Philippe Tayeb a fait appel à Grégory Patat, ancien technicien du Stade Rochelais.
Lors d’un entretien accordé à Rugbyrama, Grégory Patat a évoqué le début de la préparation de son groupe.
Il indique être très content de l’investissement de ses joueurs. Extrait:
“Nous avons repris depuis mercredi 6 juillet, à raison de deux séances quotidiennes. Je suis très content de l’investissement des joueurs. Aujourd’hui, nous proposons beaucoup de séances “rugby”. Il y a pas mal de changements dans l’effectif, que ce soit dans le staff ou au niveau des joueurs. J’estime que la première cohésion doit se faire sur le terrain, en intégrant au plus vite nos standards d’entraînement.”
Il précise que les internationaux sont absents pour le moment et les énumère. Extrait:
“Il y a un premier bloc de trois semaines, avec deux séances par jour. Nous avons un gros volume d’entraînement rugby et physique. Nous partirons, pendant la quatrième semaine, en stage à Saint-Lary, puis nous aurons deux matchs amicaux. Le premier aura lieu le 12 août face à Colomiers. Le second le 20 contre l’UBB.
Il y a, à l’heure actuelle, une trentaine de joueurs à l’entraînement. Nous y avons intégré les meilleurs jeunes. Je veux vraiment faire un projet club en me rapprochant de l’association. Il y aura une passerelle en termes de structuration d’entraînement ou de données physiques pour faciliter l’intégration de ces jeunes joueurs. Aujourd’hui, il nous manque nos internationaux : Van Jaarsveld, Chachanidze, Mikautadze, Perchaud et Baget. Machenaud, Bosch et Buliruarua intègrent l’effectif ce mercredi. Kafatolu, Cridge et Scholtz nous rejoindront pour le stage. Il y a encore quelques absences, mais le but est qu’on aille très vite dans le contenu rugby pour préparer au mieux ce début de saison.”
Dans la foulée, Grégory Patat a expliqué sa décision de rejoindre l’Aviron Bayonnais. Extrait:
“Ma signature a été annoncée très rapidement. Maintenant, il fallait respecter le travail du staff en place pour valoriser et optimiser la saison qu’ils avaient à terminer. Quand on voit comment elle s’est terminée, ça n’a été que positif ! Tout ça m’a permis de travailler, un peu en amont, sur le recrutement pour anticiper certains dossiers. Mais le manque de visibilité sur le projet Pro D2 ou Top 14 rendait l’anticipation difficile. Il y a eu une première vague de recrutement très tôt, puis une seconde pour compléter l’effectif. En ce qui concerne mon arrivée purement présentielle à Bayonne, les gens du staff déjà en place m’ont facilité l’intégration. Ils m’ont expliqué comment marchait le club. J’ai vite trouvé mes marques par rapport aux structures existantes.”
Il affirme avoir été excité par le projet sportif. Extrait:
“L’excitation du projet, tout simplement. Nous, les entraîneurs, sommes d’anciens sportifs de haut niveau. Nous aimons gagner, performer, nous aimons les challenges. C’est pour relever des défis qu’on s’inscrit dans les projets. L’Aviron bayonnais a une histoire, une identité. Quand on regarde l’Aviron de l’extérieur, on n’a envie que d’une chose : le découvrir de l’intérieur, par rapport à son passé, son histoire et l’environnement passionnel qu’il dégage. Le compétiteur que je suis a envie de découvrir de grandes choses avec ce club-là.”
Non-conservé par La Rochelle en 2021, Grégory Patat explique ce qu’il a fait pendant un an. Extrait:
“J’ai fait beaucoup de travail personnel. Quand on est dans la machine à laver du quotidien d’un coach, on a peu de temps pour faire le bilan. Ce temps-là m’a permis de structurer l’entraîneur que je suis et le manager que je veux être. J’ai optimisé ce temps pour travailler sur le rugby et me donner les outils qui me permettront d’être performant pour ma carrière.”