Le troisième ligne Yoan Tanga a fêté sa première sélection avec le XV de France lors de cette Tournée estivale des Bleus au Japon.
Interrogé via le Midi Olympique, celui qui quitte le Racing 92 cet été afin de rejoindre le Stade Rochelais est revenu sur sa première Marseillaise avec les Bleus.
Un moment très particulier. Extrait:
“C’était bizarre, franchement… Je pensais à tout et n’importe quoi : ma famille, mes amis… Puis en écoutant le refrain de la Marseillaise, j’ai un peu divagué : j’ai regardé les tribunes et me suis dit qu’il n’y avait pas un seul supporter français au stade, que nous, joueurs, étions les seuls à la chanter… Je suis parti dans mille trucs, quoi…”
Il précise d’ailleurs que sa maman a pleuré. Extrait:
“Ma mère a pleuré, tellement elle était fière. C’était super émouvant.”
Il analyse ses premiers matches avec les Bleus. Extrait:
“Les coachs m’avaient dit de ne penser qu’à mes qualités : je devais porter les ballons, faire avancer l’équipe… J’étais plutôt bien avec les Baa-Baas, pour le premier match contre l’Angleterre. Puis, avec l’équipe de France, on a vraiment beaucoup défendu contre ces Japonais qui attaquaient de partout et je me suis juste mis au diapason : j’ai beaucoup plaqué, quoi… Je peux faire mieux mais pour mes deux premiers matchs (en équipe de France), ce sont plutôt deux bons matchs.”
Il ne cache pas que la forte chaleur a rendu ces deux matches très difficiles. Extrait:
“Physiquement, ces deux matchs furent d’ailleurs vraiment très durs. La chaleur, passe encore… Mais l’humidité, elle te fait te sentir comme dans un hammam : tu transpires, tu respires mal…”
Désormais, il n’a qu’une seule envie : réintégrer le groupe France. Extrait:
“Comme tous ceux ayant goûté à l’équipe de France, je n’ai qu’une seule envie : y retourner. Je rêve de disputer la Coupe du monde 2023, même si le chemin y conduisant est encore très long… Il n’y a pas eu de debrief’particulier mais je pense qu’ils ont été contents de moi. J’ai joué trois matchs sur trois, cet été.”
Pour conclure, Yoan Tanga avoue avoir été surpris par le travail effectué par le staff Tricolore. Extrait:
“Le travail préparatoire est assez dingue. Avant les matchs, on a accès à une masse d’informations incroyable sur l’adversaire, sur nous-mêmes : le staff nous demande même d’analyser notre adversaire direct et de le présenter à nos coéquipiers, au cours d’un meeting. J’ai trouvé ça génial.”