Au lendemain de la “rentrée des classes” de son effectif, le manager de l’UBB Christophe Urios a convié les médias pour une conférence ce mardi.
Fin de saison dernière, préparation de la saison 2022-2023, recrutement et intégration des jeunes, calendrier de début de saison… le manager girondin a abordé tous les sujets. Voici les grandes lignes.
Comment s’est passée la reprise et comment appréhendez-vous la saison prochaine ?
La journée d’hier était très chargée parce que c’était la journée des bilans. Le premier bilan s’est porté sur la saison 2021-2022, sur les raisons pour lesquelles on n’a pas été champion, comment le staff peut s’améliorer et enfin comment améliorer notre jeu. J’ai repensé ma façon de travailler avec mon staff, je vais chercher à développer cette responsabilité, et ne pas attendre que l’entraîneur, le capitaine ou le staff gueulent pour se dire que l’on a fait un mauvais match. Ça va nous amener à un engagement fort, je veux que les mecs soient authentiques et parlent vrai.
On a aussi travaillé sur le manque de leadership, il y a des choses qui vont bouger, je trouve que c’est le bon moment. On a ciblé huit joueurs qui nous intéressent et on va échanger avec eux. On va en garder de l’année dernière mais on peut intégrer d’autres joueurs, je pense à des garçons comme Maxime Lamothe, Kane Douglas, évidemment Maxime Lucu, Romain Buros, Yoram Moefana, des joueurs jeunes. Ce n’est pas encore définitif, il faut déjà savoir si ça les intéresse et comment le mettre en place.
Il faut que l’on continue à grandir. C’est un club jeune, c’est un club qui grandit et qui progresse tout le temps. Cette année la concurrence va être d’autant plus dure parce que les autres clubs se sont renforcés. La marche est haute et on a besoin de continuer d’acquérir de l’expérience. J’attends beaucoup d’engagement et d’authenticité de la part des joueurs.
Comment ton staff a-t-il évolué cette année ?
Nous avons eu le départ de Frédéric Marcerou en fin de saison, qui a monté son entreprise. Il a été remplacé par Mourad Abed qui est, comme l’était Frédéric, spécialisé en musculation. Nous rejoint également Christophe Laussuq, qui s’occupera du transfert entre les espoirs et les joueurs pros. Il aura aussi un grand rôle dans le recrutement. Et enfin de Laurent Cardona, déjà présent ponctuellement la saison précédente, qui sera avec nous plusieurs fois par semaine et le week-end.
Que peux-tu nous dire sur l’effectif de cette année ?
Nous enregistrons huit arrivées, Tani Vili, Sipili Falatea, Ugo Boniface, Antoine Miquel, Madoshe Tambwe, Caleb Timu, Zack Holmes et Christopher Voatoa. Nous avons dû adapter certaines choses, notamment avec le départ de Ma’ama Vaipulu que nous pensions garder mais qui a dû repartir en Nouvelle Zélande pour raisons familiales. Enfin, certains de nos jeunes Espoirs vont intégrer les entraînements avec les pros. Il y a ceux que vous connaissez déjà comme Pierre Bochaton, Matéo Garcia, Gatien Massé, Louis Bielle-Biarrey, Jean-Baptiste Lachaise. D’autres jeunes comme le centre U20 Nicolas Depoortere ou encore le 3e ligne Sirius Permal peuvent aussi sortir leur épingle du jeu cette année.
Peux-tu revenir sur le départ de Cameron Woki ?
Le départ de Cameron, c’était un choix pour nous et une grande opportunité pour lui. La difficulté c’est que ça s’est passé très tard, on ne l’avait pas imaginé comme ça. J’ai croisé un bon joueur, gentil et bien éduqué. Mais voilà c’est la vie.
On sait qu’on peut encore recruter quelqu’un mais on a certains jeunes qui montent, comme je l’ai dit tout à l’heure.
Quid du troisième ligne international australien Caleb Timu ?
Le choix de Caleb Timu, c’est un risque dans la mesure où il n’a pas joué depuis 1 an mais nous avons décidé de le recruter, tout s’est fait très facilement dans les échanges avec lui. C’est un profil de joueur que l’on n’a pas encore dans l’effectif, un peu dans le même style que Scott Higginbotham, des joueurs de main, avec des courses directes, qui jouent beaucoup de duels. Caleb est un joueur offensif et complémentaire avec nos autres 3ème ligne.
Peux-tu nous dire quelques mots sur Madosh Tambwe ?
Madosh c’est un profil de sprinter dans des petits espaces. C’est un joueur très “gazé” qui développe beaucoup de watts en peu de temps et dans de petits espaces. Il vient de l’athlétisme et du rugby à 7.
Et enfin, sur le calendrier du début de saison avec la réception de Toulouse dès la première journée ?
Quand tu reçois Toulouse, que tu vas à Montpellier, que tu reçois Castres, que tu vas à Bayonne et que tu reçois le Stade Français, on peut dire que le premier bloc est très dur. Mais en même temps, avec la fin de saison que l’on a passée et si l’on avait des doutes sur la manière dont on va reprendre, ça va nous mettre dans le “jus” tout de suite !