L’ancien troisième ligne du Rugby Club Toulonnais, Mamuka Gorgodze s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer les bonnes performances du moment de la Géorgie.
Ce-dernier est notamment revenu sur la victoire de la Géorgie contre l’Italie remportée au mois de juillet dernier, lors de la Tournée d’été. Extrait:
« Le match contre l’Italie était super important car il nous a permis de battre pour la première fois une grande nation du rugby, laquelle avait d’ailleurs battu le pays de Galles pendant le Tournoi des 6 Nations (21-22).
Cette rencontre, on l’a disputée à Batumi, au bord de la mer noire : c’était un truc de dingue, il y avait 20 000 personnes au stade et une ambiance extraordinaire… Les gens adorent les Lelos, ici. Le rugby devient de plus en plus populaire en Géorgie. »
Il l’affirme : le rugby Géorgien est en train de changer. Extrait:
« Les choses changent, dans notre rugby. En novembre dernier, les Français ont d’ailleurs pu le constater puisqu’ils ont été accrochés jusqu’au bout à Bordeaux. Mais l’arbitre n’a pas été très gentil avec nous ce jour-là et le score n’aurait pas dû être aussi lourd (41-15)… […] Dans la foulée, on a même fait match nul contre les Fidji (15-15). Mais c’était la grosse équipe des Fidji ! Il ne leur manquait que Radradra !
Pourquoi le rugby Géorgien monte en puissance ? Déjà, on bosse dur et on affronte plus régulièrement les grandes équipe du circuit international. Et puis, le rugby géorgien doit beaucoup à son mécène, Bidzina Ivanishvili (ancien premier ministre du pays et actuelle 300 ème fortune mondiale, N.D.L.R.). Chez nous, il a mis des dizaines et des dizaines de millions dans le rugby : il a construit des stades, des terrains d’entraînement… Il nous faut le remercier. »
Cependant, il estime que les avants Géorgiens sont moins performants que ce qu’ils ne l’étaient avant. Extrait:
« On est moins performants devant que derière, à l’heure actuelle. Notre ligne de trois-quarts est vraiment très belle : contre la France et l’Italie, elle a même marqué des essais en première main, sans le moindre ruck au préalable, ce qui est très rare chez nous. »