Le trois-quarts centre Rémi Lamerat s’apprête à disputer sa quatrième saison sous les couleurs de l’Union Bordeaux-Bègles.
Celui qui comptabilise 170 matches de Top 14 s’est confié via Rugbyrama pour évoquer cette nouvelle saison qui approche à grands pas.
Dans un premier temps, il explique pourquoi il a décidé de venir défendre les couleurs de l’UBB. Extrait:
“C’est ma région natale, j’avais un attrait affectif et sportif pour Bordeaux. L’affect à ce moment de la carrière compte beaucoup.”
Il ne cache pas que le Top 14 devient de plus en plus difficile physiquement pour lui. Extrait:
“Je suis arrivé de Clermont, un club qui avait un certain statut. J’avais l’impression d’avoir un rôle de cadre plus au début. Maintenant je ne sais pas trop comment analyser mon rôle. J’arrive à un âge avancé, à un poste où l’expérience est bonne à prendre mais physiquement c’est de plus en plus compliqué, notamment avec la jeune génération qui est assez exceptionnelle.”
Questionné sur l’arrivée du centre Clermontois Tani Vili, Rémi Lamerat s’en réjoui. Extrait:
“J’ai connu Tani à Clermont il y a quelques années. C’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup, un joueur que j’aime énormément on a fait une superbe recrue.”
Dans la foulée, il se confie sur la concurrence au poste de centre avec Tani Vili et Yoram Moefana. Extrait:
“Ça sera peut-être plus à eux de me prendre sous leurs ailes en me disant « allez le vieux on t’embarque, ne nous lache pas ». Il y a toujours cette notion d’âge qui va avec l’expérience, mais Tani et Yoram reviennent forts de leurs derniers rassemblements en équipe de France.
Là-bas ils vivent des choses incroyables, sur le rugby et la technique pure ils ont sûrement plus de choses que moi à apporter au groupe. J’en prendrai sous mon aile si j’en ressens le besoin, mais je pense que ce sera plutôt le contraire, c’est un passage de relais.”
Pour conclure, Rémi Lamerat explique vouloir vivre ses dernières années de rugby à fond pour n’avoir aucun regret. Extrait:
“J’ai envie de croquer mes dernières années de rugby à pleines dent pour pas avoir de regrets quand j’arrêterai. La seule chose dont je suis sûre c’est que j’ai encore envie de gagner. »
Il précise cependant qu’il n’est pas certain de mettre un terme à sa carrière à l’issue de son contrat avec l’UBB. Extrait:
« La fin de mon contrat me fait penser que je suis plus proche de la fin que du début mais je ne me ferme aucune porte.”