Le Racing 92 court après un titre Européen depuis de nombreuses années désormais, en vain.
En effet, chaque saison, les Franciliens échouent lors des phases finales, souvent lors de la dernière marche d’ailleurs.
Interrogé à ce sujet via Rugbyrama, l’ailier ou arrière Louis Dupichot estime que les saisons du Racing se ressemblent un peu toutes.
Il reste lucide et l’affirme : le Racing 92 n’arrive pas à gagner de titre. Extrait:
« Nos saisons se ressemblent un peu. On a quand même la chance de pouvoir se qualifier tous les ans depuis notre montée dans l’élite. C’est bien pour le club et il ne faut pas le négliger. Mais au Racing, ça ne suffit pas d’être simplement qualifié. On veut gagner des titres. C’est pour ça qu’on joue au rugby, pas pour être sixième. Je préférerais être champion une année et ne pas me qualifier l’année suivante.
Il faut être lucide. Depuis 2016, on n’arrive pas à clôturer nos exercices de la meilleure des façons. Cette année, c’était bizarre. On n’a pas très bien commencé, puis on a enchaîné plusieurs victoires. Quand on regarde la demi-finale de Coupe d’Europe, ça s’est joué à peu de choses, même si j’étais très content pour La Rochelle qui finit champion. A Bordeaux, on a explosé après avoir été longtemps dans le coup. A nous d’apprendre de nos erreurs. Il nous manque quelque chose. Cette année, on a modifié notre manière de bosser. Plusieurs mecs sont partis, d’autres sont arrivés. Avec un bon recrutement, j’espère qu’on va pouvoir prétendre à être dans les six et être champion. »
Il ne le cache pas : la défaite en Coupe d’Europe contre le Stade Rochelais a été très difficile à digérer. Extrait:
« Celle face à La Rochelle était plus dure. J’ai été aussi plus affecté par celle-ci car j’ai joué le match. Le championnat est un objectif mais la Coupe d’Europe est encore un cran au-dessus. On aimerait tellement faire partie de cette première équipe du Racing qui apporte l’étoile. A Bordeaux, on a pris plus de 35 points et on a craqué. Face à La Rochelle, on était dans le match jusqu’au bout. La défaite était plus dure à digérer.
Depuis qu’on est remonté dans l’élite, tout le travail de Jacky Lorenzetti et des différents entraîneurs a permis de bâtir un club qui performe mais qui manque de précision dans les moments importants, comme en 2016, 2018 et 2020 (dates des finales européennes, N.D.L.R). Ça prouve qu’on n’est vraiment pas loin mais il nous manque le déclic. »